Présidentielle : Pas de boycott du scrutin, même sans les réformes (Eric Dupuy)

L’Alliance Nationale pour le Changement (ANC, principal parti de l’opposition) ne boycottera pas la prochaine présidentielle, même si les réformes politiques ne sont pas opérées, a affirmé ce mardi Eric Dupuy, secrétaire national à la communication de ladite formation politique.

« Nous sommes devant le fait accompli. Le régime actuel a rejeté toutes les tentatives que nous avons menées pour que ces réformes soient faites.
Le régime est fermé à toute évolution. Nous devons être prêts à tout moment pour aller à toute élection. Et je reste persuadé que si toute la population se mobilise comme il se doit et vote massivement pour l’alternance politique et se mobilise pour préserver leur vote, je suis sûr que Faure Gnassingbé sera battu dans les urnes », a déclaré M.Dupuy sur radio Victoire Fm.

Ce dernier a indiqué n’avoir jamais dit : +pas de réformes, pas d’élections+.
« J’ai toujours dit : +réformes, avant toute élection. Ce n’est pas la même chose+ », a-t-il souligné.

« Aujourd’hui, nous continuons à nous battre et à utiliser tous les moyens pour que les réformes se fassent. Mais si le régime s’obstine à refuser ces réformes, il faut que l’ANC et les partis qui constituent le CAP 2015 se mobilisent pour gagner ces élections et obtenir l’alternance politique », a ajouté M.Dupuy.

L’opposition notamment les partis politiques membres du Combat Politique pour l’Alternance (CAP 215) sont divisés sur leur participation ou non à ce scrutin, si les réformes ne sont pas opérées.

Abass Kaboua, président du MRC (Mouvement des Républicains Centristes (MRC) — membre du CAP 2015 — a mis en garde ces derniers jours, le candidat de ce regroupement Jean Pierre Fabre pour sa participation à cette élection, si les réformes ne sont pas faites. M.Fabre, chef de file de l’opposition est le président de l’ANC.

Rappelons qu’aucune date n’a encore été annoncée pour la tenue de cette élection.

« Le scrutin est ouvert sur convocation du corps électoral au plus tôt le 17 février 2015 et au plus tard le 5 mars 2015 », selon la Cour constitutionnelle dans un communiqué publié lundi, texte qui d’ailleurs suscite plusieurs interprétations. Il revient donc à la Cour de situer clairement l’opinion nationale et internationale. FIN

Junior AUREL

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