Présidentielle au Niger : Scrutin « transparent et inclusif » (mission de l’OIF)

Mme Yawa Dzigbodi Tségan, lisant la déclaration

Le deuxième tour de l’élection présidentielle de dimanche dernier au Niger a été « caractérisé par l’inclusivité, la transparence des procédures et des opérations électorales à toutes les étapes », a noté la mission d’information et de contacts (MIC) de la Francophonie conduite par la présidente de l’Assemblée nationale du Togo Mme Yawa Dzigbodi Tségan.

Ce scrutin « s’est déroulé globalement dans le calme », souligne la déclaration préliminaire de ladite mission lue mardi à Niamey par Mme Tségan.

La MIC salue les autorités nigériennes et les autorités électorales pour avoir organisé ces élections dans la « transparence et l’inclusivité, et dans un contexte particulièrement difficile tant sur le plan de la sécurité que de la pandémie que nous vivons ».

Elle exhorte l’ensemble des partis politiques, la société civile, ainsi que les institutions concernées à « maintenir l’inclusivité et la transparence jusqu’au terme du processus électoral ».

La table d’honneur

La mission appelle les candidats et les acteurs politiques à « attendre la proclamation des résultats provisoires par les institutions compétentes, et à recourir, le cas échéant, aux voies légales de recours prévues par les textes, notamment la Cour constitutionnelle ».

La mission d’information et de contacts félicite vivement les autorités nigériennes ainsi que la Commission électorale nationale indépendante (CENI) « pour l’organisation et la tenue parfaite du scrutin, conformément aux standards nationaux et internationaux, en dépit des défis sanitaires et sécuritaires ».

Par ailleurs, elle déplore le décès d’agents électoraux, victimes d’un accident le jour du scrutin et présente ses sincères condoléances au peuple nigérien ainsi qu’aux familles des victimes.

Précisons que le candidat du pouvoir Mohamed Bazoum, a remporté ce scrutin présidentiel avec près de 56% des voix face à son adversaire Mahamane Ousmane, une victoire qualifiée de « hold-up électoral » par l’opposition.

Vue partielle de l’assistance

Bazoum, très proche du président sortant Mahamadou Issoufou qui ne se représentait pas, a obtenu 55,75% des voix contre 44,25% à Ousmane, un ancien président dans les années 1990 qui cherche depuis à la redevenir, selon les résultats provisoires annoncés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Le taux de participation à ce second tour a été de 62,91%: Bazoum a recueilli 2.501.459 voix contre 1.985.736 à Ousmane sur un total de 7,4 millions d’électeurs appelés à voter. FIN

Junior AUREL