Présidentielle: A Kpalimé, les leaders religieux et traditionnels appelés à s’impliquer dans une lutte collective contre les menaces terroristes

Le vice-président de la Commissions de la CNLPAL (au milieu), lors de la rencontre.

La Commission Nationale de lutte contre la prolifération, la circulation et le trafic illicite des armes légères et de petit calibre (CNLPAL) a échangé avec les leaders religieux et traditionnels sur leur implication dans la lutte contre les nouvelles formes de menaces terroristes, afin d’éviter qu’elles prennent corps dans notre pays lors d’une campagne de sensibilisation à la lutte contre l’extrémisme religieux et à l’apaisement social le mercredi à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé).

Les représentants d’organisations de la société civile notamment les organisations de femmes et des jeunes, ont aussi assisté à la rencontre qui se tient en prélude à la présidentielle du 22 février prochain.

Cette rencontre vise à impliquer les leaders religieux dans une lutte collective contre les menaces terroristes qui ont apparu et qui s’étendent dans les pays voisins ces derniers temps et à jouer sa partition dans la lutte contre ces fléaux.

Il s’agit d’amener participants à identifier les nouvelles formes de terrorisme et les sensibiliser à ce propos, d’améliorer la prise de conscience collective  sur les méfaits de terrorisme et de les conscientiser sur le non recours au terrorisme et de cultiver et consolider le climat de paix dans le pays.

Dans son intervention, Bouraïma Inoussa (vice-président de la CNLPAL) a tout d’abord rendu hommage au chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé pour sa politique de paix et de réconciliation.

Il a ensuite rappelé le contexte géopolitique et sécuritaire actuel du monde marqué par des conflits internes et intra étatiques, l’instabilité politique, la criminalité transfrontalière, le terrorisme et la piraterie maritime.

« Ces derniers temps, notre sous-région est confrontée à des actes terroristes caractérisés par une forte violence qui sème la désolation et la peur au sein des populations et fragilise les efforts de développement dans nos États », a-t-il souligné.

Les participants à cette rencontre.

Il a souligné que selon des sources, ces actes de violence seraient posés au nom de l’Islam et il se demande comment une religion qui guide l’homme vers la félicité peut-elle être marquée du sceau de la violence, du manque d’égard pour lm ave qui est sacrée. Aussi a-t-il interpelé tous les musulmans afin d’œuvrer pour redorer le blason de l’Islam, une religion de paix, une religion aux valeurs universelles d’amour, de fraternité et de solidarité.

Rappelant le rôle que jouent les religions du fait de leur influence sur les fidèles, Bouraïma Inoussa a indiqué qu’il paraît judicieux de faire appel à cette élite pour bénéficier de sa contribution citoyenne dans le sens de la culture des vertus de paix et de sécurité afin d’éviter au Togo le triste sort que connaissent les autres nations.

Pour Jonas Paka (secrétaire permanent de la CNLPAL), il est question d’amener les participants à cette rencontre, à être des acteurs de paix au niveau des églises, des mosquées et des vestibules des chefs traditionnels pour que les gens prennent conscience des actes qui ne contribuent pas à préserver la paix.

Il a souhaité que ces acteurs soient leurs porte-voix, afin de sensibiliser leur entourage pour que la paix et la tolérance puissent être préservées.

Sogoyou Békéyi (secrétaire général de la préfecture de Kloto) a de son côté invité les participants à apporter leurs contributions aux côtés du gouvernement pour préserver la paix dans le pays. FIN

 

De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE