Pour une éducation inclusive : Des enseignants d’Atakpamé en conclave de trois jours

Une trentaine d’enseignants des écoles d’Atakpamé (environ 175 km au nord de Lomé), ont entamé ce jeudi, trois jours de formation sur l’adaptation des outils pédagogiques pour la mise en pratique de l’éducation inclusive qui tienne compte des besoins particuliers en matière d’enseignement et d’apprentissage de tous les enfants, notamment des enfants déficients visuels, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.

La formation initiée par l’Association Togolaise des Aveugles (ATA) en collaboration avec la Croix Rouge Togolaise, s’inscrit dans le cadre du projet « Prévention de la Cécité infantile au Togo ».

La rencontre vise à mieux outiller ces enseignants à l’adaptation du matériel didactique et à la construction de l’outil pédagogique.

Les participants plancheront sur plusieurs modules de formation : l’impact de la déficience visuelle sur le développement, l’éducation sensorielle, les outils de l’enfant déficient visuel en classe, les équipements, maquettes et dessins en relief etc.

M. Dokloh Yao (chef division formation à la direction de l’éducation de la région des Plateaux), s’est réjoui de l’initiative de l’ATA et ses partenaires qui selon lui, permet aux enfants déficients visuels d’avoir une éducation de qualité comme tout autre enfant. Il a convié les participants à prendre activement part aux débats, afin de tirer meilleur profit de cette rencontre.

Le Togo a ratifié la convention relative aux droits des personnes handicapées. L’article 24 de cette convention met l’accent sur l’éducation inclusive, surtout l’accueil d’enfants handicapés en classe ordinaire, la déficience visuelle et le braille.

C’est dans cette logique que cette formation est initiée à l’endroit de ces enseignants pour leur donner des outils nécessaires pour mieux prendre en charge des enfants déficients visuels dans leur apprentissage.

Précisons que le projet « Prévention de la Cécité infantile au Togo » a démarré en 2014 et a été conçu pour une période de quatre ans. FIN

D’Atakpamé, Edouard KAM

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