Pour une bonne santé sexuelle et reproductive des jeunes et adolescents en milieux scolaires, universitaires et extrascolaires: Un document de référentiel soumis à validation ce jeudi à Lomé

Afin de satisfaire les besoins des jeunes et des adolescents en services de santé sexuelle et reproductive en milieux scolaires, universitaires et extrascolaires, une quarantaine d’acteurs impliqués ont validé jeudi à Lomé, le « document de référentiel » en la matière, a constaté un journaliste de l’Agence Savoir News.

Il s’agit du « Document de référentiel des services de la santé de la reproduction adaptés aux adolescents et aux jeunes en milieux scolaires, universitaires et extrascolaires », commandité par le Service National de Santé des Jeunes et Adolescents (SNSJA) avec l’appui financier et technique du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) à travers un processus participatif à plusieurs étapes, conduit par un expert.

Des représentants du Ministère de la Santé, de l’UNFPA et de l’Unité de Gestion et de Coordination des Programmes du Système des Nations Unies (UGCP-SNU) ont présidé la cérémonie d’ouverture.

Au Togo, les jeunes et adolescents (10-24 ans) représentent 60% de la population, selon le dernier recensement de la population et de l’habitat réalisé en 2010.

Souvent négligés, ces jeunes et adolescents sont exposés à de nombreux risques de santé: tabagismes, alcoolisme, grossesses précoces, avortements, infections sexuellement transmissibles et VIH.

« Ce groupe numériquement (…) important, n’a pas souvent accès à l’information, aux conseils et aux services de santé adaptés pouvant l’aider à être en bonne santé et à effectuer un bon passage à l’âge adulte », a indiqué Dr Sadzo-Hetsu, qui représentait le Ministre de la Santé à la cérémonie d’ouverture.

Les infirmeries scolaires et centres de jeunes sont également jugés insuffisants.

Selon une analyse situationnelle réalisée en 2013, seulement 84 infirmeries scolaires et centres de jeunes existent sur le territoire national, offrant des prestations en deçà des attentes des jeunes et adolescents.

« La recommandation était d’aller vers un référentiel pour définir les paquets d’activités à mettre en œuvre », a souligné Kokoutsè Blédjé, psychologue au SNSJA.

Le référentiel définit également les normes. Un établissement scolaire, par exemple, qui a un effectif de plus de mille élèves, doit avoir une infirmerie.
« Le document qui va être validé, servira de standard ou de normes pour les structures qui voudraient installer des centres pour jeunes ou des infirmeries scolaires », a précisé M. Blédjé.

Le référentiel s’adresse aux décideurs à tous les niveaux des départements ministériels, aux gestionnaires de programmes et projets au niveau central, régional et des districts, aux partenaires techniques et financiers, aux Ongs et associations car , « il s’avère nécessaire de disposer d’un cadre normatif, servant de guide à tous les acteurs à différents niveaux et particulièrement aux prestataires », a renchéri Dr Sadzo-Hetsu. FIN

Anani Elom AGBOH

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