Pour le PSR, l’ethnie constitue une « question fondamentale » en politique

Les premiers responsables du Pacte socialiste pour le Renouveau (PSR, opposition) sont montés au créneau lundi à la faveur d’une conférence de presse pour dénoncer les commissions mises en place récemment par le président de la République.

Dans un premier temps, le PSR a dénoncé la « situation politique et socio-économique » qui règne dans le pays avant d’attaquer le pouvoir en place sur les différentes commissions mis en place.

« Tant sur le plan social, politique qu’économique, nous constatons que notre pays n’est pas sur la bonne voie. Sur le plan politique, au mépris de la situation actuelle du pays, le président de la république fait comme si le monopole de prise de décision n’appartient qu’à lui seul. Or tout se qu’il fait n’est que pour son propre intérêt », a martelé Pr Komi Wolou (secrétaire national du PSR).

« Il met en place des commissions de façon unilatérale comme la commission de lutte contre la corruption, alors que lui-même n’a pas la volonté politique de lutter contre la corruption », a-t-il ajouté.

Par ailleurs le PSR pense que la question des ethnies dans la politique au Togo est très importante. Les responsables de cette formation politique entendent organiser samedi prochain à Lomé, une journée de réflexion autour de cette thématique qu’ils jugent primordiale.

« L’ethnie dans la politique au Togo constitue une question fondamentale, mais cette question apparaît aujourd’hui comme un tabou. Nous devons nécessairement en parler, parce que notre vie (de façon durable) dépend des débats sérieux sur la question. Toutes les formations politiques ainsi que les professionnels des médias sont invitées le samedi prochain pour en débattre », a précisé Prof Wolou. FIN

Chrystelle MENSAH

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