Pour donner la vie: Deux femmes meurent chaque jour au Togo

Deux femmes meurent chaque jour au Togo suite à une complication liée à la grossesse, à l’accouchement et aux suites de couches, selon de récentes statistiques présentées pour le compte de l’année 2011, sur la santé maternelle.

Les causes de ce retard du Togo dans la lutte contre la mortalité maternelle et néo natale sont diverses.

« La faiblesse du pouvoir d’achat des ménages et l’ignorance de certaine communauté ne permettent pas au Togo de réduire en temps le pourcentage des décès », a expliqué Simto Kina N’GANI, chargé de la planification santé de la reproduction, maternelle et infantile au ministère de la santé.

Toujours est-il qu’aujourd’hui 40% des femmes accouchent chez les accoucheuses traditionnelles.

Tout en ne sachant pas qu’elles doivent être accompagnées depuis la conception de l’enfant jusqu’aux premiers mois de sa vie. Les consultations et les échographies obstétricales dans le cadre d’une grossesse normale, le suivi des grossesses pathologiques sont complètement négligées par bon nombre de futures mamans.

Si les hémorragies, les infections et l’éclampsie sont présentées comme les causes premières de la mortalité maternelle, le paludisme, le Vih/sida et les violences faites aux femmes ne sont pas en reste.

Une cinquantaine de professionnels des médias publics et privés (radios, télévision, presse écrite et en ligne) venus du Golfe et des cinq régions du pays, ainsi que des représentants du Conseil National des Patrons de Presse (CONAPP), sont en formation de cinq jours à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé) depuis lundi dernier sur la « santé de la reproduction » pour une « meilleure appropriation » des domaines d’intervention du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA).

Cette permettra également un « meilleur appui » à la visibilité de l’agence Onusienne par les médias.

Les participants seront mieux outillés sur les domaines d’intervention de l’UNFPA : santé de la reproduction, population et développement, santé sexuelle des jeunes, genre et droits humains. Ils vont améliorer leurs compétences à mieux communiquer sur la planification familiale, l’utilisation des préservatifs masculin et féminin. Ils produiront également des ébauches de supports de promotion de la santé de la reproduction. FIN

De Kpalimé, Edem Etonam EKUE

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