Mme Yawa Kouigan : « L’histoire des élections municipales surtout dans la première commune de l’Ogou, a été l’histoire d’une rencontre »

Mme Florence Yawa Ahofa Kouigan.

Les dernières élections municipales ont été largement remportées par l’Union pour la République (Unir, au pouvoir), qui a raflé 895 des 1490 sièges de conseillers municipaux dans 114 communes du pays.

L’Alliance nationale pour le changement (ANC), la coalition de l’opposition (C14), l’Union des forces de changement (UFC) et le Nouvel Engagement Togolais (NET) ont obtenu respectivement 134, 131, 44 et 33 conseillers municipaux.

Dans une interview exclusive accordée au site du parti Unir (www.unir.tg), Mme Florence Yawa Ahofa Kouigan (tête de liste du parti au pouvoir dans l’Ogou 1) revient largement sur ces élections notamment dans sa commune et aborde également d’autres sujets.

Madame. Quel bilan dressez-vous de la campagne électorale et du scrutin dans votre commune ?

La campagne — comme j’ai eu l’occasion de le dire — a été très festive. Nous avons été heureux d’aller à la rencontre de nos parents, c’était une joie réciproque. Partout, nous avons été très bien accueillis, il y avait beaucoup d’attentes en termes de messages. Nous avons été (permettez-moi la répétition) très heureux de porter du parti UNIR à nos compatriotes de la première commune de l’Ogou, comme partout ailleurs, pour tous les candidats qui étaient en lice pour ces municipales.

Quel a été le secret de la victoire du parti UNIR dans l’Ogou 1?

Je vois que vous vous basez sur les résultats provisoires proclamés par la Commission électorale nationale indépendante (Céni) conformément au code électorale. Nous allons rester républicains et attendre que la Cour suprême fasse également son travail, notamment vide les éventuels pourvoir qui peuvent être en instance et puis confirmer cela, parce que c’est que nous espérons. L’histoire de ces élections municipales, surtout dans la première commune de l’Ogou, a été l’histoire d’une rencontre. Nous sommes allés dire un certain nombre de choses à nos concitoyens, à nos compatriotes, à nos parents des trois cantons d’Atakpamé. Et il se trouve que nous avons eu raison de parier sur leur sagesse au moment de faire le choix crucial, avant de glisser leur bulletin dans l’urne, ils se sont posé les bonnes questions. Ces questions, nous avons eu l’occasion de les réviser durant la campagne. Et ces questions tiennent essentiellement à une chose : quelle est la formation qui est capable de porter les ambitions de développement que nous avons ? Il se trouve qu’ils ont très bien répondu à cette question, c’est celle qui le fait déjà. Nous avons la chance — au niveau du parti UNIR — d’être présents à la tête de l’exécutif , nous avons la chance d’avoir une large majorité parlementaire, et les électeurs ont très sagement décidé de confier la majorité au sein des conseils municipaux au même parti, dans une logique de continuité et d’adhésion à la vision que porte le chef de notre parti, le chef de l’Etat, son Excellence Faure Gnassingbé.

Quelles sont les attentes de ces populations qui ont fait confiance au parti UNIR dans votre commune ?

Les attentes ne sont pas différentes de ce qu’on peut trouver dans tous les coins de notre pays. Elles tiennent à l’accélération du développement, elles tiennent à une croissance inclusive, et c’est cela le sens du premier message qui ne vous a pas échappé, qui été émis au lendemain de la proclamation des résultats provisoires par le secrétaire exécutif de notre parti. Nous prenons la juste mesure de la responsabilité qui est la nôtre au travers de la confiance que les électeurs ont réitérée à la vision du chef de l’Etat et au projet de société du parti UNIR. Donc, il s’agira maintenant de mettre en œuvre, le développement. Nous avons un cadrage jusqu’en 2020, qui est celui du Plan national de développement (PND/2018-2022). Il servira à mettre les grandes actions, évidemment s’agissant d’élections locales et de conseillers municipaux dans chaque localité, il faudra affiner en fonction des besoins et des attentes.

Mais, je veux dire qu’elles sont assez uniformes, comme je l’ai dit au début : il s’agit d’accélérer le développement, de répondre à un certain nombre d’urgences et elles varient. Vous avez l’urgence de la route (de l’accessibilité à certains endroits), les structures sanitaires ailleurs, d’autres types d’infrastructures communautaires. En fonction des compétences sui sont dévolues aux collectivités territoriales notamment au niveau communal, nous nous organiserons pour répondre — dans un climat d’échange permanent et de partage — aux attentes de nos populations.

Vous venez d’intégrer le secrétariat exécutif du parti UNIR. Comptez-vous y injecter de neuf ?

Je crois fermement que c’est en équipe qu’on gagne. Donc le secrétariat exécutif sera une équipe gagnante, parce qu’elle était déjà habituée à gagner. Elle va bénéficier des concours de tous, pour être toujours dans la même lignée, une équipe gagnante, parce qu’au parti UNIR, nous sommes des gagnants.

Un message à l’endroit de votre électorat

Nous avons l’avons de clamer — lorsque nous avons des réunions publiques — +quand on est uni, on est fort+. Je crois que mon message tient à cela. Quand on est uni, on est fort. Gardez à l’esprit l’intérêt général, restez unis, parce que sans l’union, nous ne pouvons pas parvenir à grand-chose, quelles que soient nos convictions. Les élections dont nous sortons et dont vous avez très élogieusement parlé au début de l’entretien, nous confirment, qu’en restant uni, on réalise ce qu’on peut appeler des +miracles+,  mais qui en faite, ce ne sont pas des miracles, parce que c’est juste le fruit d’un travail organisé et structuré. FIN

Transcrite par Junior AUREL (Savoir News).