Une cinquantaine de jeunes issus des organisations de la société civile, des médias, des services publics ont été formés ce lundi à Lomé sur l’Union Africaine (UA) et son fonctionnement, initiative du Club de l’Union africaine Togo (CUAT) en collaboration avec le Bureau de liaison de Oxfam International auprès de L’UA, a constaté l’Agence Savoir News.
Des étudiants ont également pris part à cette formation. Oxfam est une organisation ayant un bureau de liaison au sein de l’UA. Cette structure a pour objectif de faciliter une interaction entre l’UA et les citoyens africains.
Le CUAT est une association qui existe depuis août 2014 et a pour but de faire la promotion des actions de l’UA auprès des populations et de partager ses idéaux. Cette association agit essentiellement dans le milieu scolaire et universitaire où elle organise des conférences, ateliers et formations sur diverses thématiques relatives à l’Union.
La formation de ce lundi s’inscrit dans le cadre des activités du Club et représente également une contribution au succès du Sommet extraordinaire de l’Union africaine sur la sûreté et la sécurité maritime dont les activités parallèles ont démarré ce lundi.
Cette rencontre a été animée par Désiré Assogbavi, représentant résident et responsable Oxfam international du bureau de liaison avec l’Union Africaine.
Elle a permis aux participants de s’approprier les outils nécessaires pour mieux comprendre le fonctionnement de l’UA.
« L’idée principale, c’est de permettre aux citoyens de pouvoir trouver leur place dans le processus de prise de décision à l’UA. Et c’est un plaisir pour nous d’être aujourd’hui ici à Lomé, en marge du sommet sur la sécurité maritime pour faire connaître l’Union aux citoyens togolais », a déclaré M Assogbavi.
« A la création de l’UA, il a été décidé que cette Union ne soit plus l’Union des chefs d’Etat, ou une Union des gouvernements, mais surtout une Union des citoyens et des peuples africains. Et dans la formation, nous avons passé en revue les différents organes de l’UA, leur fonctionnement et surtout les mécanismes qui pourront permettre aux citoyens de pouvoir dire leur mot. Il en existe beaucoup, mais cela n’est pas très bien connu », a-t-il précisé.
En rappel, plus de 3.000 invités dont des chefs d’Etat et de gouvernement sont attendus au sommet de Lomé qui permettra aux pays africains, de disposer d’un document pour mener à bien la lutte contre l’insécurité maritime.
L’apothéose de ce sommet, sera marquée le 15 octobre par la rencontre des chefs d’État et de gouvernement, avec à la clé l’adoption de la charte de Lomé, principal enjeu de cette rencontre. FIN
Ambroisine MEMEDE
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