Lutte contre l’insécurité dans le golfe de Guinée : Les patrouilleurs de trois pays (Togo, Bénin, Nigeria) engagés dans une opération de sécurisation conjointe

Un navire patrouilleur, lors de l’opération

Les navires patrouilleurs battants pavillons de trois pays (Togo, le Bénin, et le Nigeria) ont quitté la base navale de Cotonou le lundi pour les eaux de l’espace du golfe de Guinée, dans le cadre d’une opération conjointe de lutte contre l’insécurité.

Elles sont engagées dans une opération de sécurisation conjointe de la zone «E» et dont la marine nationale béninoise assure le commandement opérationnel.

Cette opération conjointe vise principalement le contrôle coordonné de la zone maritime «E» en vue d’assurer la sûreté et la sécurité maritimes.

Selon le Colonel Vincent Toritseju (Directeur du centre multinational de coordination de la zone «E» de la CEDEAO), l’opération est rendue nécessaire du fait de la situation dans laquelle le golfe de Guinée et les eaux de l’Afrique de l’Ouest en particulier ont, pendant longtemps, été confrontés à diverses formes de problèmes de sécurité qui ont sapé le développement économique et mis en danger les moyens de subsistance des communautés côtières locales. 

Des patrouilleurs, lors de l’opération

Il aura fallu trois ans depuis la signature du protocole d’accord de 2018 pour voir enfin démarrer l’organisation de patrouilles conjointes entre les pays de la zone «E» et dans le golfe de Guinée.

Pour Alain Fortunet Nouatin (ministre de la défense nationale et invité spécial de l’évènement), il s’agit d’un «jour mémorable qui marque le début de la concrétisation d’un rêve qui a connu beaucoup d’efforts de préparation et de financement de plusieurs acteurs».

Ainsi, le lancement effectif de ces opérations et patrouilles maritimes conjointes entre ces pays, marque une nouvelle étape dans la lutte contre l’insécurité maritime dans la zone.

L’Opération se concentrera sur des activités de routine dans le cadre des fonctions de Police en mer, afin de priver les pirates et autres criminels maritimes de la liberté d’action.

Cette nouvelle opération vient encore montrer à la face du monde, les efforts que ne cesse de fournir le gouvernement du Bénin dans la lutte contre les différents trafics en mer, afin de pouvoir garantir la sécurité et la sureté dans son espace maritime pour le bonheur de ses populations, a souligné le ministre. FIN

Savoir News