Lutte contre les changements climatiques : Des journalistes à l’école du processus « REDD+ » à Lomé

Une quarantaine de professionnels des médias de Lomé commune ont entamé ce lundi à Lomé, un atelier de formation de trois jours sur le processus de Réduction des émissions de gaz à effet de serre dues à la Déforestation et à la Dégradation des forêts (REDD+), a constaté l’Agence Savoir News.

Cette formation intervient, après les phases d’Atakpamé, Sokodé, Kara, Dapaong et de Tsévié à l’intention des journalistes des autres régions.

L’ouverture des travaux a été présidée par André Johnson (ministre de l’Environnement et des ressources forestières) en présence de Hèmou Assih (coordonnateur national REDD+).

Organisée par le ministère de l’environnement et des ressources forestières, cette formation a pour objectif de renforcer les capacités des journalistes sur la problématique des changements climatiques, leurs manifestations, leurs causes, leurs conséquences et les approches de solutions.

Le conclave vise aussi à donner une bonne dose de notions sur le mécanisme REDD+ en tant que stratégie de lutte contre les changements climatiques : ses avantages et les défis de sa mise en œuvre.

André Johnson — dans son allocution — a rappelé le contexte international du réchauffement de la terre et ses répercussions sur la vie humaine notamment la signature en juin 1992 de la Convention/Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et son entrée en vigueur en 1994 et l’Accord de Paris (COP 21) en décembre 2015, avant d’insister sur le rôle capital des professionnels des médias.

Selon lui, le Togo est un pays à faible couverture forestière qui malheureusement a un fort taux de pertes de surface forestière.

Ce taux de déforestation qui était de 3,4% pour la période de 1990 à 2000, est passé à 5,8% entre 2005 et 2010, alors que la moyenne pour cette même période se situe en Afrique de l’ouest et en Afrique Centrale autour de 0,46%.

« Conscient de cette situation, le gouvernement dans sa politique forestière nourrit l’ambition de parvenir à un taux de couverture forestière de 30% d’ici à l’horizon 2050. Le processus REDD+ étant participatif et inclusif, il est important que les parties prenantes à ce processus et l’ensemble des couches de la population soient informées et sensibilisées sur sa mise en œuvre », a-t-il souligné.

Hèmou Assih (Coordonnateur national REDD+) a pour sa part précisé que la REDD+ est reconnue comme un important moyen de réduire les émissions des gaz effet de serre, mais aussi une opportunité pour bénéficier des divers services écologiques, économiques et sociaux offerts par la forêt.

Durant ces trois, les participants vont plancher sur plusieurs thématiques notamment le processus REDD+ au Togo, le rôle et responsabilités des médias dans le processus REDD+, la stratégie de communication en appui au processus REDD+ au Togo.

Rappelons que le processus de réduction des émissions de gaz à effet de serre dues à la déforestation et à la dégradation des forêts (REDD+) est une initiative internationale lancée en 2008 pour lutter contre le réchauffement climatique dues aux émissions de gaz à effet de serre induites par la dégradation, la destruction et la fragmentation des forêts. FIN

Abbée DJAGLO

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