Lutte contre le terrorisme: « Anticiper » pour épargner les pays d’Afrique centrale

Faure Gnassingbé et Ali Bongo Ondimba.

Le chef de l’État togolais Faure Gnassingbé s’est rendu ce mardi à Libreville où il s’est entretenu avec son homologue gabonais Ali Bongo Ondimba, sur plusieurs sujets ont été abordés notamment la situation difficile dans la zone du sahel, et qui s’étend à d’autres pays du sud dont le Togo.

« Nous avons plutôt évoqué la situation difficile dans la zone du sahel qui malheureusement commence à toucher des pays qui sont beaucoup plus au sud, notamment le Togo », a déclaré à la presse, Faure Gnassingbé à la fin de la visite.

« Nous-mêmes, nous avons démantelé quelques cellules terroristes.  Malheureusement il y a la prise d’otages au Bénin: les deux touristes Français. Donc, la menace se rapproche de nos pays », a-t-il précisé.

Pour le président togolais, « il nécessaire de renforcer la coopération régionale »: « Quand cela a commencé au Mali, personne ne pensait que des pays comme le Togo ou le Bénin pouvait être touchés ».

« Il n’est pas exclu — je ne le souhaite pas — que des pays d’Afrique centrale ne le soient pas demain », a-t-il averti.

« Il est tout à fait indispensable que nous puissions anticiper », a suggéré Faure Gnassingbé.

Le Burkina Faso est le pays frontalier au Togo et au Bénin, fortement touché ces dernières années par des attaques terroristes. Des attaques jihadistes sont enregistrées presque toutes les semaines.

Dans la nuit de lundi à mardi, une personne a été tuée et deux blessées au cours d’une attaque jihadiste présumée à Ouahigouya, la première contre la grande ville du nord de ce pays. FIN

Edem Etonam EKUE