Lutte contre la traite des personnes : Une trentaine d’acteurs dont des magistrats et officiers de police judiciaire, en formation à Kara

Une trentaine d’acteurs notamment des magistrats et officiers de police judiciaire venus de trois régions du Togo (centrale, Savanes et Kara) ont entamé ce lundi à l’hôtel concorde de Kara (environ 420 km au nord de Lomé), une formation de deux jours sur la lutte contre la traite des personnes au Togo, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.

Prennent également part à cette formation, des acteurs de la société civile œuvrant dans le domaine de la lutte contre la traite des personnes.

Initiative de la direction générale de la protection de l’enfant du ministère de l’action sociale, de la promotion de la femme et de l’alphabétisation à travers le projet « renforcement des capacités des gouvernements du Bénin et du Togo afin de lutter contre la traite des enfants », cette formation a reçu l’appui financier de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM).

Au Togo, la création de la commission nationale d’accueil et de réinsertion des enfants victimes de la traite a contribué énormément à la prévention de la traite et au renforcement des capacités des agents impliqués dans la lutte contre la traite.

Malgré ces efforts, beaucoup de défis restent à relever dans le domaine et c’est ce qui justifie cette rencontre qui vise à augmenter les connaissances des participants dans la lutte contre ce fléau régional.

La formation de Kara permettra surtout de renforcer la capacité d’accueil et de réinsertion ou réintégration des enfants victimes de la traite.

Il s’agira notamment de clarifier aux participants, ce que c’est que la traite des personnes, la différence entre la traite des personnes et le trafic illicite des migrants, le cadre juridique du Togo en la matière.

Plusieurs modules seront développés au cours de cette formation notamment « la traite des personnes et le trafic illite », le « cadre juridique de la lutte contre la traite des personnes (cadre légal de répression) », la « Protection des victimes » et les « échanges sur la traite des personnes ».

En mars dernier, les principaux acteurs de la chaîne pénale (magistrats, officiers de police judiciaires, agents de l’action sociale et les membres de la société civile) ont également suivi la même formation à Kpalimé.

Créée en 1951, l’OIM est une organisation intergouvernementale qui œuvre principalement dans le domaine de la migration.

Elle agit avec ses partenaires de la communauté internationale en vue d’œuvrer au respect de la dignité humaine et au bien-être des migrants : promouvoir le développement économique et social à travers les migrations, contribuer à relever concrètement les défis croissant que pose la gestion des flux migratoires et favoriser la compréhension des questions de migration. FIN

De Kara, Peter MALOUMBA

www.savoirnews.net, La Maison de L’INFO