Lomé, capitale d’un atelier régional sur l’accès universel à la Santé Sexuelle et de Reproduction du 19 au 21 août (AVANT-PAPIER)

Des experts en santé de seize pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre se réuniront du 19 au 21 août prochain à Lomé en atelier régional afin de réfléchir sur l’accès universel à la Santé Sexuelle et de Reproduction (SSR) et d’identifier les stratégies pour relever les défis et gérer les goulots d’étranglement qui empêchent l’intégration du planning familial aux services de santé maternelle, a appris mardi l’Agence Savoir News de source officielle.

Les participants viendront des pays suivant : Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Tchad, Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Liberia, Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria, Sénégal, Sierra Leone et le Togo.

Organisé par le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), cet atelier permettra aux participants de partager l’expérience des différents pays sur l’accès universel aux SSR et aux droits de la reproduction, d’identifier les modalités pour l’intégration du planning familial dans les services de santé maternelle et infantile en utilisant le système de santé et l’approche droits de l’homme.

Il permettra également à développer des plans d’action spécifiques aux pays pour améliorer un kit de services santé maternelle et néo natale et Planification Familiale intégrés pour les femmes, les jeunes et les adolescentes.

Dans cette sous-région, l’insuffisance de sages-femmes qualifiées contribue à la qualité médiocre des soins en maternité, entraînant une morbidité et une mortalité maternelle et néo natale élevées. Seules 12% des femmes enceintes qui ont besoin de soins obstétricaux d’urgence et de soins aux nouveaux-nés, les reçoivent effectivement. L’utilisation de contraceptifs est faible et les besoins de contraception non satisfaits restent élevés.

Dans l’ensemble, le taux de prévalence de la contraception est passé de 13% en 1990 à 23% en 2007 puis à 27% en 2012. Les besoins de l’Afrique en planning familial sont les plus élevés au monde.

L’UNFPA et l’OMS estiment que les besoins non satisfaits en planning familial sont d’environ 25% dans la région et constituent environ le double des besoins mondiaux non satisfaits (WHS 2013).

La plupart des difficultés et lacunes proviennent de plusieurs facteurs notamment la faiblesse des systèmes de santé, les ressources humaines inadaptées, en particulier en ce qui concerne les compétences obstétricales, les ressources financières limitées.

On note également la faible capacité des directeurs des programmes de santé et des prestataires de services à fournir et coordonner des services intégrés de Planification Familiale (PF) et la santé maternelle et néo natale et la faiblesse de la chaîne d’approvisionnement en contraceptifs et en matériel vital à la survie de la mère et de l’enfant. FIN

Abbée DJAGLO

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