Libre circulation des véhicules de transport des personnes et des biens: Un comité de suivi désormais opérationnel

Après la Côte d’Ivoire, le Niger et le Burkina-Faso, c’est au tour du Togo d’améliorer les systèmes relatifs à la libre circulation des personnes et des biens et de sécuriser davantage les voyages inter-États par le mécanisme de suivi des véhicules de transport des personnes et des biens.

Un comité National de Suivi de la libre circulation des véhicules de transport des personnes et des biens a été officiellement lancé ce lundi à Lomé lors d’une cérémonie présidée par M. Lagnie Kpodja, Représentant du ministre de l’économie, des finances et de la planification du Développement, a constaté une journaliste de l’Agence Savoir News.

Etaient présents à cette cérémonie : M. Lompo Garba (Représentant permanent de la Communauté Economique Des Etats de l’Afrique de l’Ouest /CEDEAO), M. Nfaly Sanoh (Directeur de la libre circulation) et M. Marco Bordignon (Responsable du projet +Appui à la libre circulation des personnes et la migration en Afrique de l’Ouest+.

Cet événement s’inscrit dans le cadre du projet « Appui à la libre circulation des personnes et la migration en Afrique de l’Ouest » qui vise à renforcer le potentiel de développement de la libre circulation des personnes et la migration en Afrique de l’Ouest.

Ce projet co-financé par l’Union Européenne et la Commission CEDEAO est mis en place par l’Organisation Internationale pour les Migrations(OIM), le Centre International pour le Développement des Politiques Migratoires (ICMPD) et l’Organisation Internationale du Travail(OIT).

Selon M. Bordignon, l’adoption du protocole sur la libre circulation des personnes, le droit de résidence et le droit d’établissement adopté le 29 mai 1979 et les protocoles additionnels sur le droit de résidence et le droit d’établissement ainsi que le protocole sur la citoyenneté communautaire par les chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO, procède du souci constant de construire un espace unifié en Afrique de l’Ouest sans entraves à l’intérieur duquel les personnes, les biens, les services et les capitaux peuvent circuler librement.

« Cette démarche est aujourd’hui confortée par la vision 2020 de la CEDEAO qui place les populations ouest-africaines au cœur de sa politique d’intégration régionale », a-t-il indiqué.

Pour M. Kpodja, l’Afrique de l’ouest est un espace de flux migratoires importants : un capital qui nécessite une réelle attention, afin de maximiser les gains de la migration, de prendre des mesures pour la réguler et réduire ainsi ses effets pervers comme la traite des personnes, la criminalité transfrontalière, le trafic de drogue et le blanchiment d’argent.

« Le Togo s’est résolument engagé dans la lutte contre les tracasseries routières, ce qui a valu la suppression sur nos routes des postes de contrôle anarchiques, afin de permettre la fluidité et la libre circulation des personnes et des biens sur le territoire togolais », a-t-il souligné.

« Ce mécanisme permettra aux transporteurs d’éviter les ennuis multiples rencontrés en cours de route jusqu’à la frontière et de la frontière jusqu’à la destination finale », a-t-il ajouté.

Notons que ce comité de suivi sera installé dans quatre autres pays notamment le Ghana, le Bénin, le Nigeria et le Mali. FIN

Abbée DJAGLO

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