Rapport/2015 de l’OICS publié ce vendredi à Lomé : L’Afrique, « zone clef » de transit pour le trafic de drogues

Le rapport/2015 de l’Organe International de Contrôle des Stupéfiants (OICS) a été officiellement présenté au grand public ce vendredi à Lomé, cérémonie en prélude à la session extraordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies sur le problème mondial de la drogue qui se tiendra du 19 au 21 avril prochain, a constaté une journaliste de l’Agence Savoir News.

La rencontre a été présidée par M. Michel Olabiiré da Cruz, chargé d’information au Centre d’Information des Nations Unies.

M. Lemou (conseiller technique du ministre de l’administration territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités locales) et le commandant Kossi Amayi (secrétaire permanent du comité national de lutte contre la drogue), étaient aussi présents.

Axé sur le thème « Santé et Bien-être de l’humanité », ce rapport de 460 pages met un accent sur les principaux objectifs des traités relatifs au contrôle des drogues. Il révèle que l’Afrique demeure l’une des principales zones de transit du trafic de drogues, l’ouest du continent est utilisé par les trafiquants pour passer de la cocaïne et d’autres drogues en contrebande vers l’Europe.

La prévalence annuelle de l’usage de cannabis dans la sous-région demeure élevée (7,5% des personnes âgées de 15 à 64 ans) à un niveau représentant près du double de la moyenne mondiale 3,9%.

Chaque année, en Afrique seule une personne sur huit souffrant de troubles liées à l’usage de drogues ou de dépendance à la drogue bénéficie d’un traitement.L’augmentation de l’usage illicite de drogues crée des problèmes de sécurité, qui viennent s’ajouter aux conséquences sanitaires et sociales néfastes.

Sur le plan de la santé sociale, le rapport indique que certains usagers de drogues souffrent de problèmes de santé causés par les drogues elles-mêmes, les impuretés qu’elles contiennent ou la façon dont ils se les administrent.

D’autres font du tort à eux-mêmes ou à autrui en se comportant de manière imprudente, négligente ou répréhensible sous l’emprise de la drogue.

Selon M. da Cruz, l’OISC est un organe indépendant chargé de surveiller l’application des conventions internationales des Nations Unies relatives au contrôle des drogues. Sur la base de ses activités, cet organe publie un rapport annuel qui est présenté au Conseil économique et social de l’ONU. Ce rapport examine de près, la situation en matière de contrôle des drogues dans les diverses régions du monde.

« La lutte contre ce fléau concerne tout le monde, nous devons ensemble mener la bataille d’une manière ou d’une autre. Et pour ce faire, les populations ont besoin d’être informées sur les faits réels, sur les conséquences et les dispositions à prendre raison pour laquelle nous avons tenu à partager l’information de ce rapport », a-t-il souligné.

A la fin de la rencontre, un exemplaire du rapport a été remis à M .Lemou et au commandant Amayi. FIN

Abbée DJAGLO

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