Les organisations de la société civile notent des avancées dans la lutte contre la torture au Togo

Quatre organisations de la société civile ont noté ce mercredi à Lomé lors d’une conférence de presse, des avancées dans la lutte contre la torture au Togo au regard du suivi de la mise en œuvre des observations finales de la 49ème session du comité contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, a constaté l’Agence Savoir News.

Il s’agit du Collectif des Associations Contre l’Impunité au Togo (CACIT), de l’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture (ACAT-Togo), Amnesty International-Togo et l’Union Chrétienne des Jeunes Gens (UCJG). Plusieurs personnalités dont la représentante du directeur de l’Atlas contre la torture, ont pris part à cette rencontre avec les professionnels des médias.

Selon Pierre Claver Dékpo, le président de l’ACAT, des avancées ont été notées dans la prise de mesures pour réduire la surpopulation carcérale (avec la libération de cinq cent soixante deux détenus à la fin de l’année 2012), six mois après la session du rapport périodique sur la mise en œuvre de la Convention des Nations Unies contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants devant le comité contre la torture.

« Outre ces progrès dans la lutte contre la torture, M.Dékpo a également souligné des dispositions prises pour la révision du code pénal, la tenue d’un atelier national sur la révision de la loi organique de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) en vue de lui permettre d’abriter le Mécanisme national de la prévention de la torture (MNP). Il a également rappelé la libération de certains inculpés dans l’affaire de tentative d’atteinte à la sûreté de l’Etat d’avril 2009.

Il a toutefois précisé que malgré ce progrès dans la lutte contre la torture, les associations de la société civile demeurent préoccupées par l’absence ou le retard dans la mise en œuvre de certaines recommandations pourtant reconnues comme urgentes.

Pour Atohoun Gérard, responsable de l’UCJG/Togo, les quatre organisations ont senti la nécessité de veiller à la mise en œuvre de ces recommandations et d’accompagner les autorités dans leur travail.

Rappelons que le Togo avait présenté en novembre dernier, son deuxième rapport périodique sur la mise en œuvre de la Convention des Nations Unies contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants devant le comité de torture lors de la 49ème session. A la fin de l’examen, le comité a formulé plusieurs recommandations au gouvernement togolais. FIN

Nicolas KOFFIGAN

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