Les farines locales désormais intégrées à la fabrication de pain au Togo

Les boulangeries et pâtisseries doivent désormais incorporer la farine panifiable de manioc, d’igname, de céréales locales ou tout autre produit agricole local dans la farine de blé pour la fabrication du pain français et autres denrées similaires, selon un arrêté ministériel.

« Les boulangeries, pâtisseries et autres utilisateurs sont tenus d’incorporer pour la fabrication du pain français et autres denrées similaires, de la farine panifiable de manioc, d’igname, de céréales locales ou tout autre produit agricole local dans la farine de blé », souligne le texte.

Selon l’arrêté ministériel conjointement signé par les ministères en charge de l’agriculture, du commerce et de la santé, les proportions doivent varier de 15 à 50%.

Les boulangeries, pâtisseries et autres utilisateurs « sont tenus d’incorporer pour la fabrication du pain français et autres denrées similaires, de la farine panifiable de manioc, d’igname, de céréales locales ou tout autre produit agricole local dans la farine de blé à des proportions variant de 15 à 50%, selon la nature du produit tout en respectant les bonnes pratiques d’hygiène (BPH) et de fabrication (BPF) ».

« Les taux spécifiés peuvent être modifiés au besoin. Les services spécialisés de l’Etat, notamment l’institut togolais de recherche agronomique (ITRA) et l’institut national d’hygiène (INH), chargés du contrôle, veillent rigoureusement au respect des dispositions du présent arrêté », indique l’arrêté dont l’Agence Savoir News a obtenu copie.

Les taux spécifiés peuvent être modifiés au besoin. Les services spécialisés de l’Etat, notamment l’institut togolais de recherche agronomique (ITRA) et l’institut national d’hygiène (INH), chargés du contrôle, veillent rigoureusement au respect des dispositions du présent arrêté.

Toutes les dispositions antérieures, contraires à celles de l’arrêté sont abrogées et « tout opérateur qui exerce les activités susvisées en violation des dispositions du présent arrêté s’expose aux sanctions en vigueur », avertissent les trois ministres. FIN

Ambroisine MEMEDE