Les 16èmes assises de l’Association Africaine des Hautes Juridictions Francophones ouvertes ce mardi à Lomé

Les 16èmes assises de l’Association Africaine des Hautes Juridictions Francophones (AA-HJF), ont été officiellement ouvertes ce mardi à Lomé, lors d’une cérémonie présidée par le Premier ministre Selom Komi Klassou, a constaté l’Agence Savoir News.

L’AA-HJF est la nouvelle appellation depuis 2004, de l’Association ouest africaine des Hautes Juridictions francophones, créée en novembre 1998.

Placées sous le thème : « contentieux administratif dans l’espace AA-HJF : bilan et perspectives », les assises de Lomé ont pour objectif la recherche d’une convergence d’idée pour harmoniser l’Etat de droit, un levier d’amélioration de la gouvernance des hommes et des structures au service d’une justice efficace, gage de stabilité, de paix et de développement de l’Afrique, a souligné le président de la Cour suprême du Togo Akakpovi Gamatho.

L’Etat de droit, gage de stabilité, de paix et de développement de l’Afrique ne peut se construire qu’avec des systèmes judiciaires performants et indépendants, a renchéri Ousmane Batoko, Président de la cour suprême du Bénin et Président du Conseil d’Administration de l’AA-HJF.

Selon le Premier ministre togolais, le thème choisi pour les assises de Lomé, révèle toute sa pertinence : « il procède, à l’évidence, de la volonté de votre dynamique Association d’œuvrer, aux côtés des autorités politiques de nos pays respectifs, à la promotion d’un ordre juridictionnel qui appelle des réflexions inhabituels des justiciables ainsi qu’une particulière rectitude de l’Etat et de l’ensemble des institutions publiques ».

« Cette volonté, loin de rester à l’état de simples déclarations d’intention, s’est traduite par votre engagement effectif, à travers des colloques et assistances multiformes. Ils sont nombreux instructifs, ces colloques que votre Association a organisés, depuis sa création le 10 novembre 1998, sur différents thèmes portant sur la justice, clé de voûte de l’Etat de droit, sève vivifiante de la démocratie et régulatrice intangible de l’égalité sociale », a précisé Selom Komi Klassou.

« La construction, la promotion et la consolidation de l’Etat de droit sont une œuvre vertueuse mais permanente, un processus dont le temps et les hommes sont les meilleurs alliés. Nous sommes donc tous, à divers degrés, les acteurs de ce processus. Pour réussir cette action, nous devons constamment mettre en perspective les conditions qui en constituent l’ossature afin de mettre à jour les difficultés et obstacles. Notre leitmotiv doit être l’amélioration constante de l’Etat de droit. C’est le ferment de notre société et le ciment de notre vivre ensemble », a-t-il poursuivi.

Précisons que l’Association africaine des hautes juridictions francophones comprend une trentaine de juridictions dont des juridictions nationales (des 15 pays africains plus Haïti) et communautaires (Uemoa, Cedeao, Cemac, Ohada).

Elle œuvre à favoriser la coopération et l’échange d’expériences entre ses membres, promouvoir leur rôle dans l’uniformisation du Droit en Afrique, contribuer plus efficacement au renforcement du Droit et de la sécurité juridique et judiciaire en Afrique. L’AA-HJF est l’un des 15 réseaux institutionnels de la Francophonie. FIN

Edem Etonam EKUE

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