Législatives : Le général Yark Damehame met en garde les fauteurs de troubles et conscientise la jeunesse

Le général Yark Damehame (ministre de la sécurité) a mis en garde ce jeudi, ceux qui tenteront d’organiser de troubles durant le processus électoral en cours en vue des élections législatives du 20 décembre.

« Le boycott signifie qu’on reste à la maison, on ne cherche pas à casser l’isoloir ou l’urne. Là, c’est grave. On ne va pas faire de détail. Le boycott est un choix démocratique », a averti le général, interrogé sur radio Victoire Fm.

« Le gouvernement fait des efforts pour que toute élection se passe dans la paix et dans la sécurité. Il ne faudrait pas que certains se laissent tromper. Ils (les leaders de la coalition de l’opposition) demandent aujourd’hui la libération des personnes arrêtées lors des manifestations. Les mêmes personnes qui les poussent à commettre des bêtises, ne sont pas avec eux dans les cellules. Donc, je demande à la jeunesse de réfléchir par deux fois. Que celui qui vous demande d’aller casser, mette son enfant devant », a-t-il souligné.

Le boycott, a poursuivi le général, « est un choix démocratique. Les gens ont décidé de rester à la maison, malgré la chance qui leur a été donnée, de participer au recensement électoral ».

« Un mot à la jeunesse togolaise : il faut qu’elle se ressaisisse. Il y a des gens qui sont en fin de carrière politique, il faut éviter de les suivre. L’avenir vous appartient ».

« Nous n’avons pas le droit de tromper cette jeunesse. C’est la Céni qui organise les élections. Ma contribution, c’est la sécurité. Nous autres, nous sommes prêts. La FOSE/2018 est prête pour accompagner la Céni. Je ne souhaite pas que certains compatriotes sortent pour tenter t’empêcher quelque chose », a-t-il précisé.

Rappelons que les élections législatives sont prévues le 20 décembre, par la feuille de route des chefs d’État de la Cédéao pour une sortie de crise au Togo.

Mais, la coalition des 14 partis politiques de l’opposition (principale coalition de l’opposition) boude ce scrutin, dénonçant des « irrégularités » dans l’organisation. Elle exige l’arrêt du processus électoral et la recomposition du bureau de la Commission électoral nationale indépendante (Céni) et la reprise de toutes les activités menées par cette structure chargée d’organiser et de superviser ce scrutin. Elle a boycotté le recensement électoral. FIN

Junior AUREL