« Le Dîner des Icônes »: Le « rôle du secteur privé et de la classe moyenne dans les transitions économiques et sociales en Afrique » au centre des débats samedi à Lomé

Le « rôle du secteur privé et de la classe moyenne dans les transitions économiques et sociales en Afrique ». Tel est le thème développe samedi à Lomé lors de la première édition de l’événement +Le Diner des Icônes+.

Plusieurs personnalités parmi lesquelles les ministres Bernadette Legzim-Balouki (commerce et de la promotion du secteur privé), Kako Nubukpo (Prospective et de l’évaluation des politiques publiques) et Germaine Kouméalo Anaté (communication) ont assisté aux débats.

Le « Dîner des Icônes » ou « networking dîner » est un événement VIP bimestriel et médiatique qui permet à des hauts cadres, des entreprises ou à un public averti de partager leur expérience professionnelle autour d’un repas gastronomique et dans un cadre d’exception.

Chaque Diner des Icônes repose sur une thématique qui accompagne le repas et le déroulement de la soirée.

Le « Diner des Icônes » a pour premier objectif d’accueillir des femmes et des hommes chefs d’entreprise, des cadres dirigeants et des Personnalités au parcours singulier ayant excellé dans leur domaine d’activité.

Le deuxième objectif étant de mettre en lumière les réussites du continent africain en général et les réussites de l’économie togolaise en particulier. En un mot: Véhiculer une image positive de l’Afrique qui gagne.

La « Diner des Icônes » permet aux entreprises de mettre en lumière les réalisations de leurs entreprises et de montrer qu’elles sont des acteurs majeurs de l’économie togolaise.

L’événement voit la présence d’une « Icône » ou invité d’honneur qui intervient oralement sur un sujet. Cette intervention est suivie d’un échange interactif avec les autres participants.

L’ »Icône » du jour a pour nom : M. Didier Acouetey, Président du Groupe AfricSearch.

« Le +Diner des Icônes+ une plateforme de communication, un dîner gastronomique autour duquel, tous les deux mois, 70 personnes venant aussi bien du milieu des affaires, de la culture, du social et autres se retrouveront et partageront un moment agréable en discutant des choses propres à leurs secteurs d’activités. Il a pour particularité d’inviter une personnalité, une +icône+ reconnue de par son expertise et son expérience, qui vient parler à propos d’un thème spécifique », a expliqué Mme Béatrice Oloa (Consultante Internationale – Experte Communication & Image), conceptrice de l’événement.

A travers cette première édition, il s’est agi de remettre l’Afrique en perspective par rapport à l’économie mondiale et ensuite de voir comment les classes moyennes et les PME (Petites Moyennes Entreprises) peuvent contribuer à la transformation plus rapide de l’économie africaine, et par ricochet de l’économie togolaise.

Les débats ont tourné autour des voies et moyens à explorer pour encourager les PME togolaises à proposer leurs produits au-delà du marché togolais. L’épineux problème de financement des PME était également au menu des discussions.

Pour répondre à la première inquiétude, M. Acouetey a donné l’exemple de Singapour, un pays d’une superficie de 700 km², mais qui est aujourd’hui, l’un des plus gros raffineurs au monde alors qu’il ne produit pas de pétrole.

« L’Etat a mis en place des mesures pour encourager les PME et les accompagner dans l’exportation. Même si le marché togolais est un peu petit, il faut qu’on décide d’orienter notre économie dans des secteurs dans lesquels on a des avantages comparatifs, avec des mesures incitatives et d’accompagnements », a-t-il relevé.

Selon lui, l’émergence n’est possible en Afrique que si on met l’accent sur l’éducation des jeunes, qui représentent environ 70% de la population.

« C’est un continent hétérogène, mais il y a des éléments, qui mis en place par ces pays, peuvent accélérer leur transformation. L’éducation est par exemple l’infrastructure de base sur laquelle les pays émergents ont beaucoup misé », a souligné M. Didier Acouetey.

Précisons que le « Diner des Icônes » se tiendra tous les deux mois: le dernier vendredi ou samedi du mois. FIN

En Photo: Mme Béatrice Oloa

Abbée DJAGLO/ Rédaction

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