Lancement du Programme BATONGA : L’USAID et la chanteuse Angélique Kidjo pour la scolarisation des jeunes filles vivant en milieu défavorisé

L’Agence Américaine pour le Développement International (USAID) et la Fondation BATONGA de la Chanteuse Béninoise Angélique Kidjo ont officiellement lancé mardi à Cotonou, le Programme de Bourses BATONGA, qui a pour vocation de permettre aux jeunes filles vivant en milieu défavorisé de poursuivre leurs études, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.

Ce programme, dont la cérémonie de lancement s’est déroulée à la résidence du Chargé d’Affaires, permettra la poursuite des bourses BATONGA sur une période de trois ans. En effet, c’est depuis 2007 que la fondation BATONGA octroie des bourses aux jeunes filles démunies des départements du Zou, du Borgou et de la Donga.

Ce programme a pour but principal de promouvoir l’autonomisation des filles vulnérables et l’achèvement de leurs études secondaires.

L’actuel programme de bourses est financé à parts égales par l’USAID et la Fondation BATONGA à hauteur de 142.500.000 FCFA.

Le projet sera exécuté dans le Zou avec l’ONG Groupe d’Action pour la Justice et l’Egalité Sociale (GAJES), et dans le Borgou et la Donga à travers l’organisation +Actions Communautaires pour le Développement Durable (ACDD) +.

Pour le Chargé d’Affaires et Directeur de l’USAID, Kevin Armstrong, l’instruction est le premier pas à effectuer pour protéger les jeunes filles et leur assurer un avenir.

Selon lui, «les filles instruites sont plus susceptibles d’échapper au mariage précoce et forcé, de mieux éduquer leurs enfants, de se protéger contre les maladies, de générer plus de revenus et de contribuer efficacement au développement de leur communauté».

Angélique Kidjo, initiatrice des bourses BATONGA, a vivement remercié tous les partenaires de la fondation pour leur travail et leur soutien, avant de préciser que l’éducation ne peut se faire sans une décision politique et sans un engagement de tous les citoyens Béninois.

La chanteuse béninoise s’est aussi penchée sur le contenu du cursus scolaire, émettant le vœu qu’il soit repensé et amélioré : «le contenu de l’éducation doit préparer nos enfants au monde de demain». FIN

En Photo: Angélique Kidjo

De Cotonou, Sènankpon Pérez LEKOTAN/Rédaction

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