Lancement à Adéta, du projet de protection et de valorisation des berges de la rivière Zio par la mise en place d’une plantation de bambou

Le projet de Protection et de Valorisation des berges de la rivière Zio par la mise en place d’une plantation de bambou (préfecture de Kpélé) a été officiellement lancé lundi dernier à Adéta (environ 150 km de Kpalimé), a constaté l’Agence Savoir News.

Ce projet est une initiative du Groupe d’Appui pour un Développement Intégré et Solidaire (GADIS) avec l’appui financier de la Banque mondiale.
Il a également obtenu le soutien de l’Agence d’Appui aux Initiatives de Base (AGAIB) plateaux à travers le Projet Gestion Intégré des Catastrophes et des Terres (PGCIT).

Ce projet vise à promouvoir la réalisation du sous projet de Protection et valorisation des berges de la rivière Zio, par la mise en place d’une plantation de Bambou dans la Préfecture de Kpélé.

Ce projet permettra surtout de restaurer le couvert végétal et les berges de la rivière Zio sur une longueur de 10 kilomètres. Durée de réalisation : 24 mois. Quelque 300 emplois seront créés.

Coût total du projet : 21,113 millions de F.CFA avec une contribution de 80% sollicitée d’AGAIB. La communauté contribue également à hauteur de 11%.
Le projet permettra de planter du bambou sur les berges de la rivière Zio de part et d’autre du lit de la rivière sur 25 m de chaque côté.

« La mise en terre de plants de bambousavulgaris et Oxytenantheraabyssinica (bambou) le long de la rivière Zio dans notre préfecture permettra de réduire les risques liés aux inondations récurrentes et garantira la vie de ce cours d’eau », a précisé le sous-lieutenant Attila, directeur préfectoral de l’Environnement et des Ressources forestière de Kpélé.

Pour Folly Kwami Mensah, directeur exécutif de l’Ong GADIS, la pression des activités des populations à laquelle s’ajoutent les feux de végétation ont mis à nu les berges de la rivière Zio.

« Les villages et les champs le long de cette rivière sont ainsi exposés à de fréquentes inondations (cas des années 2007, 2010 et 2012), à la dégradation des berges et à la pollution des eaux », a-t-il souligné. FIN

De Kpalimé, Yao DJANTE

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