Journée porte ouverte sur le CDE le standard TG 0138 d’Amoussoukopé : Plusieurs acteurs outillés sur les activités du centre

Le coordinateur du CDE le standard, lors de sa présentation

Les acteurs de développement de la commune d’Agou 2 (maire, chefs de quartiers, membres des CDQ, chef traditionnel) ont été outillés mercredi sur les activités du Centre de Développement des Enfants (CDE) le standard TG 0138, lors d’une journée portes ouvertes à son siège à Amoussoukopé (environ 78 km à l’ouest de Lomé).

Organisée par le CDE le standard TG 0138 de l’Eglise des Assemblée de Dieu d’Amoussoukopé, cette rencontre — qui a le soutien de l’ONG compassion internationale Togo — a permis aux responsables, notamment le coordinateur, M. Hounzouké Komlan Dziwonou de présenter le Centre, sa vision, sa mission, ses valeurs et ses domaines d’intervention.

Le CDE le standard TG 0138 d’Amoussoukopé selon lui, est un centre d’accueil non résidentiel des enfants vulnérables dont les valeurs sont l’amour, la dignité, l’honnêteté, le respect mutuel, la fidélité, la prudence et la rigueur.

Il a démarré ses activités le 19 novembre 2016 avec 227 enfants âgés de 3 à 10 ans. Actuellement les migrations et déplacements ont fait que ce nombre est de 219 enfants âgés de 5 à 14 ans.

Le centre a aussi pour mission d’amener les bénéficiaires à reconnaître l’amour du Seigneur, afin de devenir des adultes chrétiens responsables accomplis, d’offrir un cadre d’épanouissement physique, spirituel et socioculturel aux enfants et de promouvoir la protection de l’enfance.

Vue partielle de l’assistance

Abordant la question de la protection de l’enfance, les orateurs ont souligné que la négligence et l’abus ont des conséquences négatives sur le développement de tout être humain: lorsqu’un enfant est négligé, il va lui manquer de l’amour de ses parents, il ne va pas se sentir aimer par les uns et les autres.

Il va  donc vouloir s’isoler, il ne va pas développer ses potentiels comme il le faut pour atteindre un développement comme cela se doit.

De même ils ont précisé que les abus physiques ont fait beaucoup de victimes, entraînant des fois des abandons scolaires. Certains ont raté leur éducation scolaire parce qu’ayant été violentés. Un enfant qui est souvent abusé et violenté, aura tendance à le faire à l’âge adulte face à ceux dont il a la charge, pensant que c’est une chose naturelle.

L’adjoint au maire de la commune d’Agou 2, Odro Yao et le chef canton d’Amoussoukopé, Togbui Soglo Anipa IV ont salué cette rencontre qui selon eux, est une occasion de découvrir ce centre et les activités qu’il mène pour la promotion des droits et l’épanouissement des enfants.

Ils ont invité les participants à partager ces informations avec les autres dans leurs différentes communautés. FIN

De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE