Journée internationale de la sage-femme : La ville de Dapaong (Nord) a abrité les manifestations au plan national

Les sages-femmes du Togo ont commémoré lundi pour la première fois à Dapaong (environ 664 km au nord de Lomé), la journée internationale de la sage-femme, célébrée le 5 mai de chaque année dans le monde.

Placée sous le thème « Sage-femme pour un avenir meilleur », cette manifestation qui a coïncidé avec le lancement du jubilé d’or en mai 2016, de l’Association des Sages-Femmes du Togo (ASAFETO), a permis aux participantes, de faire le point sur les actions qui ont jalonné l’existence de cette structure sur le plan de la pratique de leur art et qui sont supposés impacter l’amélioration de la santé de la femme, de la mère, du nouveau-né et de l’enfant.

L’assistance a ainsi suivi le bilan des activités de l’ASAFETO dans chaque région du Togo, notamment les succès enregistrés et les difficultés rencontrées, suivi de débats et d’échanges sur les perspectives d’avenir.

Dans son discours inaugural, le directeur préfectoral de la santé de Tandjoaré, Gbagba Edmond, a, au nom du secrétaire général du ministère de la Santé, félicité l’ASAFATO pour le combat qu’elle mène aux côté du gouvernement pour l’atteinte des OMD.

Il a remercié les partenaires financiers et techniques qui accompagnent les initiatives de l’ASAFETO, exhortant toutes les sages-femmes du Togo à plus de détermination et à offrir des soins de qualité aux populations qui attendent beaucoup d’elles.

Pour Fousséni Nourédine (qui a représenté l’UNFPA-Togo), le dévouement et l’engagement des sages-femmes du Togo à la cause des mères et des enfants du Togo, n’est plus à démontrer.

Il a rassuré l’ASAFETO du soutien de l’UNFPA-Togo dans l’exécution de ses activités.

Les activités ont démarré le 8 mai dernier avec une caravane de sensibilisation à travers la ville de Dapaong, suivie le lendemain par des offres de soins gratuits, des rencontres sportives, une soirée récréative des sketchs et chants dotés de prix.

Au Togo, le taux de mortalité maternel est de 40 pour 100 mille naissances vivantes et celui de la mortalité néonatale, de 27%. La proportion d’accouchement assisté par un prestataire formé est de 59% entre 2010 et 2013. FIN

De Dapaong, Djibril Kérol

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