Indice de développement humain: Le Togo gagne 5 places et devient leader dans l’espace Uémoa

Le Togo a gagné 5 places par rapport à l’indice de développement humain et s’est propulsé à la première place dans l’espace Uémoa (Union économique et monétaire ouest-africaine), selon le rapport sur le développement humain en Afrique/2016, lancé ce lundi à Lomé.

Élaboré par le Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD), ce rapport a été publié depuis août dernier.

L’Indice de Développement Humain (IDH) est un indice statistique composite, créé par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) en 1990 pour évaluer le niveau de développement humain des pays du monde.

L’IDH se fondait sur trois critères : le PIB par habitant, l’espérance de vie à la naissance et le niveau d’éducation.

« Il se trouve que par rapport à l’indice de développement humain, le Togo a fait des progrès, le pays gagné 5 places », a souligné Mme Khardiata Lo Ndiaye (Coordonnatrice résidente du Système des Nations Unies et Représentante résidente du PNUD au Togo).

Le rapport sur le développement humain/2016, met surtout l’accent sur les disparités entre les genres qui coûtent quelque 95 milliards de dollars US par an en moyenne à l’Afrique subsaharienne et ont culminé à 105 milliards de dollars de pertes en 2014 (soit 6 % du PIB régional), compromettant de ce fait les efforts du continent en faveur d’un développement humain et d’une croissance économique inclusifs.

« A travers des études économiques très solides que globalement, l’Afrique perd 6% de son Produit Intérieur Brut (PIB) parce que les femmes ne sont pas suffisamment intégrées. C’est énorme. Et les difficultés sont de plusieurs ordres », a précisé Mme Khardiata Lo Ndiaye.

Le rapport du PNUD analyse les facteurs politiques, économiques et sociaux qui entravent la promotion de la femme en Afrique et propose des politiques et des mesures concrètes pour combler l’écart entre les genres.

Il s’agit notamment de corriger la contradiction entre la législation et la pratique afin de passer d’une égalité des genres juridique à une égalité de fait, de rompre avec les normes sociales préjudiciables aux femmes et de transformer les cadres institutionnels discriminatoires, en vue de garantir la participation économique, sociale et politique des femmes.

Selon les chiffres, les africains affichent un niveau de développement humain équivalant à 87 % seulement de celui des Africains. Les femmes en Afrique occupent 66 % des emplois dans le secteur informel non agricole et ne gagnent que 70 cents pour chaque dollar gagné par un homme.

Seulement 7 à 30 % des entreprises privées sont dirigées par une femme, affichent les mêmes statistiques. FIN

Edem Etonam EKUE

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