Détenus libérés: « Avec humilité, sagesse et responsabilité, le président Faure poursuit et intensifie sa politique d’apaisement et de décrispation du climat sociopolitique » (Gilbert Bawara)

Gilbert Bawara.

Le chef de l’État togolais Faure Gnassingbé a gracié ce mercredi, 18 prévenus et accordé de liberté provisoire à 26 inculpés, geste « d’humilité et de sagesse », visant « décrisper le climat sociopolitique », a souligné Gilbert Bawara (ministre de la fonction publique).

Les détenus graciés, sont des prévenus déjà jugés et condamnés, purgeant leur peine dans les prisons civiles de Mango et de Sokodé. Les personnes ayant obtenu une liberté provisoire, sont des inculpés relevant des prisons civiles de Mango, Bafilo, Sokodé et Lomé.

Déjà le 8 janvier dernier, le président Faure Gnassingbé a déjà gracié 454 détenus des prisons du Togo.

« Avec humilité, sagesse et responsabilité, le président Faure Gnassingbé poursuit et intensifie sa politique d’apaisement et de décrispation du climat sociopolitique », a qualifié M.Bawara, sur son compte Twitter.

« Ces mesures seront respectées et exécutées avec diligence. De plus, de profondes conséquences ont été tirées des difficultés que le Togo vient de traverser. Il en découlera, incessamment, des réformes politiques et institutionnelles majeures », a-t-il précisé.

Selon le ministre, « la révision constitutionnelle sera menée à son terme et des dispositions appropriées seront adoptées pour préserver la sécurité de nos concitoyens, ainsi que leurs droits et libertés ».

Par ailleurs, a poursuivi M.Bawara, « les élections locales seront tenues et une étape décisive sera ainsi franchie dans le processus de décentralisation. Ainsi, notre pays va retrouver pleinement sa sérénité et consolider sa concorde, afin de remobiliser toutes ses forces et énergies sur le développement économique et social ». « Tout le reste n’est qu’agitation et tapage stériles », a conclu le ministre.

En rappel, le parti au pouvoir, l’Union pour la République (UNIR) a remporté les élections législatives du 20 décembre, raflant 59 des 91 sièges à l’Assemblée nationale.

Ce scrutin a été boycotté par la coalition de l’opposition. Les leaders de ce regroupement ont dénoncé des « irrégularités » tout au long du processus. FIN

Junior AUREL