Grossesses précoces : Les élèves du Ceg d’Avédzé édifiés sur les comportements à adopter

Les scolaires lors de la sensibilisation.

Les élèves du Ceg d’Agou Avédzé associés à ceux de l’École primaire publique (EPP) ont été sensibilisés et édifiés sur la manière dont-ils doivent se prendre pour éviter les grossesses précoces et les infections transmissibles, lors d’une rencontre jeudi à Avédzé (environ 116 km au nord-ouest de Lomé), a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.

Les parents d’élèves ont été également associés à cette rencontre. Initiée par l’Association Petite Sœur A Sœur (PSAS) Togo — avec l’appui financier de l’Action Medeor et de la Coopération Allemande (BMZ) — cette rencontre de sensibilisation s’inscrit dans le cadre du projet «Mon avenir», qui vise à renforcer les  capacités des jeunes vulnérables de cette localité.

Elle a pour objectif d’inculquer aux élèves du Ceg d’Avedzé et ainsi que ceux de l’EPP, sur les comportements et attitudes à adopter pour éviter les grossesses précoces et les IST/VIH/SIDA.

A l’occasion, la responsable service communication de l’association PSAS, Mme Ina Batanta — à travers un sketch qui illustre bien les comportements à risque ayant entraîné une grossesse précoce — a animé une causerie-débats avec les élèves et les parents sur l’importance sur sujet.

Pour elle, le problème des grossesses précoces et les IST/VIH/SIDA est un défi pour la jeunesse et les parents. Elle a ensuite identifié les causes, les conséquences d’une sexualité précoce.

« Une grossesse précoce débute toujours par une sexualité précoce dont les causes sont la pauvreté des parents qui amène beaucoup de jeunes filles à s’adonner aux hommes pour assouvir leurs petits besoins ou bien pour être comme leurs camarades. Il y a aussi le manque d’informations », Mme Batanta.

Parlant toujours des complications, la responsable service communication de l’association PSAS a souligné qu’une grossesse précoce entraîne souvent des accouchements difficiles, des fistules obstétricales et quelque fois la mort de la jeune fille.

Pour les mesures préventives, l’oratrice a convié son auditoire à s’abstenir de tout rapport sexuel, lors qu’on est encore sur les bancs de l’école ou en apprentissage.

Elle a invité les élèves à avoir recours à l’usage systématique et régulier du préservatif masculins et féminin lors des rapports sexuels afin d’éviter les grossesses précoces et les IST/VIH/SIDA, lorsqu’ils ne peuvent pas s’abstenir.

Aux petits du primaire de l’EPP de Avédzé, Mme Batanta a recommandé, l’abstinence systématique pour éviter de compromettre leur avenir à travers ces comportements à risques.

Elle a également demandé aux jeunes filles de signaler aux parents toutes situations incommodantes dans lesquelles elles se trouveraient telles que les harcèlements et les attouchements, afin de bénéficier de ceux-ci des conseils sur les conduites à tenir.

La responsable service communication de l’association PSAS a invité les parents à éviter de considérer la sexualité comme un sujet tabou et d’éduquer leurs enfants, en mettant l’accent sur les conséquences désastreuses qui découlent de la sexualité précoce et lorsqu’on en fait un mauvais usage.

« Parents vous devez amener les enfants surtout filles à comprendre certaines choses sur la sexualité, notamment comment gérer la puberté, les menstruations, la santé sexuelle de la reproduction et leur expliquer les dangers liés aux IST/VIH/SIDA et aux grossesses précoces », a lancé Mme Batanta.

Elle a invité les enseignants à insérer dans leur programme — s’il est possible — les curricula de formation sur la santé sexuelle de la reproduction et comment pratiquer l’abstinence et le port correct du préservatif masculin et féminin. FIN

De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE