Gouvernance partagée: Des représentants d’OSC et des services déconcentrés du Grand Lomé également formés

Les participants à cette frormation

Une vingtaine de représentants des organisations de la société civile et des services déconcentrés de l’État du Grand Lomé ont débuté ce lundi à Lomé, une formation de trois jours axée sur la gouvernance partagée, initiative du Programme de Consolidation de l’État de du Monde Associatif (Pro-CEMA), a constaté une journaliste de Savoir News.

L’étape du Grand Lomé vient boucler cette série de formations régionales des formateurs qui visent à les familiariser avec la thématique de la gouvernance partagée qui s’avère aujourd’hui incontournable en matière de décentralisation et de développement communautaire.

Cette rencontre vise notamment à outiller ces acteurs afin qu’ils puissent être des relais auprès de populations pour que la gouvernance partagée ne soit plus utopique mais bien réelle au Togo.

La table d’honneur

« Pour nous, c’est une chance d’avoir de telles sessions de formations pour pouvoir former des organisations de la société civile y compris les services déconcentrés de l’État pour accompagner le développement. Car, ce n’est pas toujours facile de trouver le personnel au niveau des services déconcentrés de l’État, mais avec l’appui des Ong, nous pensons qu’ensemble, nous pouvons travailler et renforcer les capacités des gouvernants au niveau local », a indiqué Koku Adjaka (Directeur régional maritime du ministère de la planification du développement).

Plus de 150 acteurs formés

Comme bilan, cette série de formations du Pro-CEMA a permis de former plus de 150 acteurs des OSC et des services déconcentrés de l’État confondus.

« Depuis la formation des agents du ministère qui a concerné 33 agents et les formations par région d’environ une vingtaine par région, on se retrouve facilement à 155 personnes formées à ce jour en gouvernance partagée. Cela est très important, parce que plus de 150 représentants d’OSC et des agents du gouvernement vont participer de manière très ouverte au développement participatif demandé aussi bien par le plan national de développement que par la décentralisation qui est entrain de se mettre en place », a souligné Moussa Ba (Chef projet Pro-CEMA).

Les participants en pleine formation

« On peut aussi dire que cette formation dont le contenu aborde les questions du genre est très importante pour les organisations féminines, afin qu’elles puissent s’impliquer davantage dans le développement du pays », a-t-il ajouté.

Rappelons que le Pro-CEMA est un projet de renforcement de la société civile togolaise pour mieux l’impliquer dans l’accompagnement de l’action gouvernementale. Le projet promeut aussi l’égalité du genre et de la culture sur toute l’étendue du territoire et est exécuté sur 3 ans (2018-2020). FIN

Chrystelle MENSAH

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