Gouvernance et nouveaux instruments d’inclusion financière : Administrateurs et élus des SFD formés à Kpalimé

Les administrateurs et les élus des SFD en formation.

Des administrateurs et élus des systèmes Financiers Décentralisés (SFD) ont entamé mardi à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé), une formation de trois jours sur la gouvernance et les nouveaux instruments d’inclusion financière mis en route par la Banque centrale pour sécuriser le secteur de la microfinance, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.

Initiée par l’Association Professionnelle des Système Financier Décentralisée du Togo (APSFD-TOGO), cette session de formation a pour objectif d’amener les participants à participer pleinement à leur bonne gouvernance en s’appropriant le cadre légal propre notamment la loi du 12 Mai 2011 portant réglementation des SFD et des textes complémentaires, ainsi que le référentiel comptable qui régissent l’environnement spécifique des Systèmes Financiers Décentralisés (SFD).

La rencontre vise à permettre aux participants de maîtriser les contours de la gouvernance à travers les prescriptions de la loi et de connaître les différents états financiers et les exigences réglementaires qui entourent leur production ainsi que les soldes intermédiaires de gestion les plus pertinents.

Pendant les trois jours, ils suivront des communications sur les Généralités de la Gouvernance et les stratégies des SFD et l’inclusion financière et les nouveaux instruments de la gouvernance des SFD.

Selon Ange Kétor (directeur exécutif de l’APSFD), une bonne gouvernance aide un SFD à remplir sa fonction et à gagner en efficacité tout en améliorant sa capacité à attirer les clients et les investisseurs.

« Il est important que les administrateurs et les élus soient informés des nouveaux instruments mis en route par la Banque centrale », a-t-il souligné.

Mme Borozé Flore (participante) a salué cette initiative de l’APSFD, qui leur permet de posséder les instruments de la Banque centrale et les lois qui leur permettront de bien gérer avec leurs directeurs de microfinance, leurs différentes structures.

« La plupart des administrateurs et élus ne sont pas forcément des financiers et ne maîtrisent pas les domaines de la finance », a-t-elle ajouté. FIN

De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE