Au Togo, « le changement sera progressif », a affirmé ce dimanche à Lomé, le président de l’Union des Forces du Changement (UFC), estimant que l’opposition n’a pas d’autres choix que de se mettre « ensemble ».
M.Olympio et les cadres de son parti étaient ce dimanche à la plage face à leurs militants et sympathisants lors d’un meeting organisé dans le cadre de la célébration du 54ème anniversaire de l’indépendance du Togo.
Gilchrist Olympio ainsi que plusieurs responsables de l’UFC dont son Secrétaire Général Sambiani Djimongou et les ministres André Johnson (de l’environnement), Elliot Ohin (de la réforme de l’Administration) et Brim Bouraïma Diabacté (de la formation professionnelle) ont harangué une foule de sympathisants et de militants, venue de différents quartiers de la capitale et habillée pour la majorité en jaune. Kokou Nsoukpoé du Bloc d’Action pour le Changement (BAC, proche du parti au pouvoir) a également pris part au meeting.
L’UFC place ce 54ème anniversaire du Togo – célébré ce dimanche – sous le signe de la paix, du pardon, de la réconciliation, de l’union et du dialogue qui doivent aboutir au consensus.
Pour Gilchrist Olympio, « le changement sera progressif ». « Nous sommes venus annoncer le changement. Le changement doit venir au Togo et l’UFC, étendue de Lomé jusqu’à Cinkassé, a sa participation complète dans les négociations pour arriver de façon paisible au changement qui s’impose à notre pays ».
« Nous n’avons pas d’autres choix que de nous mettre ensemble, même inviter nos amis qui se sont égarés à se joindre à nous pour qu’on puisse travailler ensemble » a-t-il souligné.
A en croire le Président national, l’UFC est prêt pour prendre les rênes du pays.
« Nous sommes un parti politique et il ne faut pas oublier que notre ambition, c’est soit de prendre le pouvoir nous-mêmes ou soit de nous associer pour le pouvoir et de gouverner ce pays. Je crois que nous sommes prêts à le faire », a précisé M.Olympio.
M. Djimongou a de son côté, expliqué une fois encore à leurs militants et sympathisants, les raisons qui ont poussées le parti à rentrer au gouvernement en 2010. L’UFC a signé l’accord avec le RPT pour « apprendre à gouverner », pour jeter les bases d’une « alternance politique pacifique » et pour « amorcer le développement économique et social ». « Nous sommes allés travailler pour le peuple Togolais, pas pour le RPT » a-t-il expliqué.
Autrefois leader de l’opposition, l’UFC a été fragilisée par une crise interne au lendemain de l’accord conclu avec le parti au pouvoir. Ce qui a entraîné le départ de ses grands ténors dont Jean Pierre Fabre qui ont ensuite créé l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC).
Aujourd’hui, cette formation politique siège au Parlement avec 3 sièges à l’issue des élections de juillet dernier contre 27 dans l’ancien Parlement, après les élections d’octobre 2007. FIN
En Photo: Gilchrist Olympio (au milieu) lors du meeting
Anani Elom Kokouvi AGBOH
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