Gestion des projets communautaires axés sur la cohésion sociale: Quinze porteurs de projets connecteurs de trois villes, formés à Kpalimé

Mme Houmey Eklu-Koevanu du PNUD, remet à un porteur de projet son chèque.

Quinze porteurs de projets connecteurs de Kpalimé, Sokodé et de Mango — en raison de cinq par commune ayant reçu des formations sur la cohésion sociale, sur la prévention des conflits et l’édification de la paix — ont été formés ce jeudi à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé), sur la gestion des projets communautaires axés sur la cohésion sociale, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.

Cette formation qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet «Plateforme de dialogue communautaire pour la cohésion sociale et le développement local», est initiée par l’ONG humanitaire Internationale Catholic Relief Services (CRS) en collaboration avec le Conseil Episcopal Justice et Paix (CEJP), avec l’appui financier et technique du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).

L’objectif est d’assurer l’accompagnement technique à chaque projet pour assurer une gestion saine, vérifier l’inclusion, faciliter la résolution des problèmes et suivre les progrès.

Il s’agit aussi de permettre aux porteurs de projet d’assurer une gestion saine, rigoureuse, durable et éthique de leur subvention.

A travers ce projet, des outils en termes de connaissances sont données aux jeunes dont les projets, pour qu’ils soient des acteurs et actrices de promotion de cohésion sociale et de vivre-ensemble dans leur commune.

Ces jeunes dont les projets ont reçu l’assentiment du comité de sélection des projets mis en place, se sont mis ensemble pour définir des visions pour leurs communes. Ils ont ensemble identifié des projets connecteurs qu’ils vont continuer à mettre ensemble et à travailler pour la paix dans leur commune.

Au cours de la rencontre, les jeunes ont reçu des formations sur les principes et valeurs en matière de gestion de projets, sur le principe de la redevabilité ou de la reddition de compte et la culture d’intégrité et de sérieux dans tout ce qu’ils font pour qu’aux termes du projet, ces jeunes puissent être des modèles de cohésion sociale.

Cette formation a été suivie de la remise de chefs aux porteurs de projets en présence du maire de l’Oti 1, de la représentante du maire de Tchaoudjo 1 et du préfet de Kloto, Assan Koku Bertin et d’autres personnalités.

Mme Epiphanie Meteteiton Houmey Eklu-Koevanu (Team Leader Gouvernance Démocratique et Institutionnelle, Point Genre) a invité les jeunes à être des flambeaux de la paix dans leurs communes et convié les partenaires tels que le CRS et WANEP à continuer par les accompagner dans les communautés pour que ces jeunes puissent continuer par travailler ensemble, à développer des capacités de vivre ensemble pour accompagner le processus de décentralisation. Elle a rassuré de la disponibilité du PNUD à accompagner la mise en œuvre de ce projet qu’elle considère comme un projet soutien aux projets de développement qui sont déjà initiés dans les communes.

Les participants

« La jeunesse est au cœur de toute action de promotion de la paix, de développement, nous au PNUD, nous sommes disponibles à soutenir ces initiatives à l’endroit de la jeunesse conformément à la stratégie des Nations Unies sur la jeunesse », a-t-elle souligné.

Franck Koutépé (gestionnaire de projet au CRS-Togo) a promis un accompagnement technique des autorités locales pour aider ses projets à atteindre leurs objectifs et cibles.

Le préfet de Kloto, Assan Koku Bertin, a tout d’abord remercié le gouvernement qui a compris que sans la paix et la cohésion sociale, il n’y a pas de développement possible : « La vraie condition pour le développement, c’est la paix et la cohésion sociale».

Le représentant du pouvoir central a rappelé les périodes sombres de l’histoire du Togo, marquée par la rupture de la coopération internationale avec ses corollaires.

« Aujourd’hui tout commence par aller mieux et nous devons savoir que le Togo vient de loin et que nous devons tout faire pour protéger les acquis que nous sommes en train d’avoir aujourd’hui », a précisé M. Assan.

« Ce projet pour nous a deux objectifs. Aujourd’hui, on vous apprend non seulement à entretenir la paix et la cohésion sociale, mais aussi on vous apprend à gérer des projets, afin que vous gériez bien les chèques que vous allez recevoir suite à vos projets axés sur la cohésion sociale », a-t-il ajouté. FIN

De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE