Gestion des déchets des équipements électroniques : Des responsables des services de dépannage et de maintenance, sensibilisés

Une vingtaine de responsables des services de dépannage et de maintenance des matériels électriques et électroniques ont été sensibilisés ce lundi à Lomé sur la gestion des déchets des équipements électroniques, a constaté une journaliste de l’Agence Savoir News.

La rencontre a été organisée par l’Observatoire Ouest Africain de l’Environnement (OOAE), une structure spécialisée dans la lutte contre l’utilisation de sachets plastiques non biodégradables pour un environnement sain.

Elle a pour objectif d’informer le public et de sensibiliser les responsables de dépannage de ces matériels sur le danger liés à la manipulation des déchets électroniques.

Lorsqu’ils ne fonctionnent plus au courant électrique, les appareils électriques et électroniques deviennent des déchets qui ont une empreinte écologique très élevée et contiennent des éléments très dangereux comme le plomb, le cuivre, l’indium, le zinc, l’aluminium, ainsi que les produits chimiques polluants tels que le mercure, le lithium qui participent à la dégradation de l’écosystème.

Selon Ambroise Kpodzo (Directeur exécutif de l’OOAE), les déchets électroniques constituent aujourd’hui un danger permanent pour l’environnement et pour la santé humaine. Il nous faut donc envoyer systématiquement nos vieux appareils dans des centres de broyage, afin qu’ils puissent être démontés pour un meilleur retraitement.

« Lorsqu’un ordinateur, un poste téléviseur et une tablette en panne sont rangés au salon ou dans une chambre à coucher, ils dégagent des substances très toxiques dont l’inhalation est très dangereuse à la santé humaine. L’incinération des déchets électroniques libère du plomb, du baryum, du phosphore et du chrome, très toxiques pour l’environnement et la santé humaine ».

« Les impacts immédiats de ces déchets électriques et électroniques sont énormes notamment, la pollution de l’environnement, la destruction de la couche d’ozone, les problèmes de cancer et des problèmes endocriniens au niveau des utilisateurs, recycleurs, dépanneurs et maintenanciers des appareils concernés  » a-t-il souligné.

« Le constat qui se dégage aujourd’hui c’est que la plupart de ces déchets électriques et électroniques sont renvoyés dans les pays pauvres où ils sont retraités sans aucune précaution et parfois par des enfants » a-t-il déploré.

Notons que le seul service de recyclage de ces appareils en panne au Togo pour le moment est l’ONG ASDI dont le siège se trouve à Véssomé derrière le camp d’Adidogomé. FIN

Abbée DJAGLO

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