Des chargés de communication des ministères et d’organismes internationaux ont bouclé vendredi à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé), quatre jours de formation sur les méthodes de communication en période de crises et de risques, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.
Des directeurs préfectoraux de la Santé (DPS) de l’Oti, d’Anié, de la Kozah et de Danyi, ont été également formés.
Organisé par le ministère de la Santé et de la Protection sociale avec l’appui de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), ce conclave a pour objectif principal d’initier les participants aux meilleures méthodes de communication en période des épidémies et pandémies, qui constituent des menaces pour les systèmes de santé.
Cette formation s’inscrit dans le cadre de la préparation des pays aux risques qui touchent le domaine de la santé publique.
Il a été question d’expliquer aux participants, les difficultés liées à la perception des risques, de décrire les caractéristiques des informations en situation d’urgence, d’appliquer les principes de communication de l’OMS en situation d’épidémie et d’identifier les moyens efficaces de communication avec les médias en situation d’urgence.
Les participants à cette formation ont été mieux outillés sur les techniques d’interview, notamment les styles visant à détourner ou à répondre à des questions négatives, afin de communiquer de manière positive.
Les exposés ont porté sur plusieurs modules dont les concepts de communication sur les risques et les crises, l’élaboration du plan de communication sur les risques et le contenu des axes stratégiques et des exemples vécus des crises en Afrique.
Les participants ont également suivi des vidéos montrant des porte-paroles réagir à de véritables situations de crise, ce qui leur a permis de savoir ce qu’il faut faire ou ce qu’il ne faut pas faire, face à la camera.
Selon Dr. Lucile Imboua (Représentante-résidente de l’OMS au Togo), la communication est un pilier important dans la préparation et même la réponse aux crises sanitaires.
Cette formation une occasion d’amener les communicateurs à communiquer pour que les populations puissent se prémunir des risques environnementaux et surtout se protéger, a-t-elle souligné.
« Communiquer juste et vrai, permet à la population de ne pas faire des erreurs et d’éviter surtout la panique », a-t-elle indiqué, précisant qu’il est important pour ceux qui travaillent dans la santé, d’apprendre à aider ce secteur à mieux communiquer lorsqu’il y a un problème sanitaire.
« Ne pas communiquer lorsqu’il y a risque ou crise est une défaillance assez grave pour la sécurité sanitaire », a martelé Dr. Lucile Imboua.
Cette dernière a réaffirmé sa volonté à accompagner les journalistes à communiquer juste, pour que la populations soient plus imprégnées des problèmes de santé, des risques qu’elles courent et comment elles peuvent se prémunir et prévenir les maladies. FIN
De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE
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