Festival agrobioculture : À Kpalimé, des acteurs invités à intégrer les pratiques agricoles ancestrales dans leurs habitudes

Les participants au festival Agrobioculture

Plusieurs acteurs (autorités gouvernementales, responsables communautaires, agriculteurs, garants des us et coutumes, membres d’associations de jeunes) du grand Kloto ont été invités à intégrer les pratiques agricoles ancestrales dans leurs habitudes, lors de la 17ème édition du festival Agrobioculture, tenue du 27 au 30 octobre à Kpalimé.

L’événement – axé sur le thème « faire de l’entrepreneuriat jeune, le levier de la transition agro écologique dans le grand Kloto » – a été organisé par l’Ong Jeune Volontaire pour l’Environnement (JVE) avec l’appui financier de Global Water Partnership west Africa.

Il s’agit d’un rendez-vous du donner et de recevoir des jeunes autour des pratiques agroécologiques et s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Ton Futur Ton Climat » (TFTC).

L’objectif de ce rendez-vous : valoriser l’agroécologie auprès des jeunes et des agriculteurs du grand Kloto.

La rencontre a tourné autour de plusieurs activités notamment la formation des jeunes sur les pratiques agroécologiques (fabrication des bio pesticides et bio fertilisants et la production de foyers améliorés à bois).

Elle a été aussi marquée par une conférence-débat à travers des échanges sur l’alimentation entre les participants, une projection de film suivi de débat sur l’alimentation, les changements climatiques, des activités culturelles afin de valoriser la culture du milieu à travers des danses locales, des visites de sites bio culturels notamment le site la pierre sacrée. Il y a eu également une marche pour le climat.

« Nous observons déjà le changement climatique (…) Les données ont changé, il est donc temps qu’on se réveille et qu’on adapte les nouvelles conditions à notre agriculture », a souligné Winny Yawo Dogbatsè (maire de Kloto 1).

Ce dernier a remercié les responsables de l’Ong JVE pour les actions menées : « Je reste persuadé qu’en changeant de mentalité, nous pouvons vivre comme nos parents et sauvegarder notre environnement ».

Pour Dr Monkouna Lardja (conseiller technique du ministère de l’environnement), cette activité est une réponse à la feuille de route gouvernementale 2020-2025 en ce qui concerne ce fléau des changements climatiques.

Il a salué la tenue de cette rencontre qui vise à aider les communautés vulnérables à la recherche de solution au problème de la sécurité alimentaire. FIN

De Kpalimé, Omer/Rédaction