Faure Gnassingbé au contact des acteurs de la filière café-cacao des Plateaux (ouest)

Le chef de l’État togolais Faure Gnassingbé s’est entretenu jeudi à Adéta et à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé), avec les acteurs, les techniciens et les producteurs de la filière café-cacao des préfectures de Kpélé et de Kloto, a constaté l’Agence Savoir News.

Cette rencontre s’inscrit dans la dynamique de la relance de la production de café et cacao amorcée par le gouvernement dans le cadre du Programme National d’Investissement et de Sécurité Alimentaire (PNIASA) à travers le sous Projet d’Appui au Secteur Agricole (PASA).

Elle vise aussi à évaluer les effets et à apprécier les résultats des activités et les impacts de ce projet lancé depuis près de cinq ans.
A Adéta (Préfecture de Kpélé), le président de la République a d’abord visité les plantations de café-cacao et ensuite, rencontré les producteurs en vue de recueillir leurs préoccupations dans la mise en œuvre de ce projet.

Après Kpélé, Faure Gnassingbé et sa délégation ont atterri à l’Unité Technique Café-Cacao (UTCC) de Kpalimé (Préfecture de Kloto), une unité spécialisée de l’Institut de Conseil et d’Appui Technique (ICAT) qui s’occupe de l’appui conseil agricole aux producteurs des zones de production de café-cacao.

Ainsi les participants se sont penchés sur les activités menées et les résultats obtenus dans le cadre de ce projet.

Ils ont suivi des présentations sur les quatre axes d’intervention : la formation et le renforcement des capacités, l’appui à la structuration des acteurs, l’appui à la production et l’appui à la valorisation et à la commercialisation des produits.

Selon Kodzo Ayita Dovlo (directeur de l’UTCC), sur toute la durée du projet, ils ont cumulé une production de près de 2 millions de boutures racinées et plus de 280.000 cabosses de cacao fournies à près de 9.000 producteurs.

Le projet a mis à disposition des engrais qui ont servi à recéper les vieilles plantations et des insecticides pour lutter contre les maladies et les traitements phytosanitaires, a-t-il souligné.

Aujourd’hui, a-t-il poursuivi, la superficie totale du verger de café dépasse 40 milles hectares et 26 milles hectares pour le cacao.
La production est évaluée à 17.000 tonnes pour le café et 10.000 tonnes pour le cacao, a précisé le directeur de l’UTCC, rappelant que les rendements annuels sont en moyenne de 300 kg pour le Cacao et de de 350 Kg pour le café.

Soulignons que la production du café et du cacao occupe plus de 30.000 producteurs et fait vivre plus de 250.000 personnes. FIN

De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE

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