Le chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé a qualifié samedi de « graves attentats terroristes, d’une barbarie inégalée », la vague d’attaques perpétrées vendredi soir à Paris, plongeant « le peuple togolais tout entier, dans un émoi profond et dans la plus grande stupeur ».
Au moins 127 morts ont été tuées et 180 autres blessés dont 80 en « urgence absolue », selon un bilan provisoire.
« La barbarie des attaques, le choix des cibles et le mode opératoire utilisé ne laissent aucun doute quant à la volonté des commanditaires de porter atteinte aux valeurs séculaires qu’incarnent la France et que partagent avec elle, tous les peuples épris de paix, de liberté, de solidarité et de fraternité », écrit Faure Gnassingbé dans un message à son homologue français François Hollande.
« C’est pourquoi, en ces heures tragiques où rien ne peut nous consoler des victimes innocentes dont les vies ont été anéanties par cette violence aveugle, je tiens à vous redire combien le peuple togolais est uni dans la douleur avec le peuple ami de France, que nous portons dans nos prières, afin qu’il puisse se relever de cette rude épreuve », poursuit-il.
Pour le président togolais, les événements tragiques survenus dans la nuit du 13 novembre à Paris « sont un véritable défi lancé à toute l’humanité qui doit réaffirmer sa foi inébranlable dans les idéaux de paix et de sécurité pour tous ainsi que son adhésion irréversible à la lutte sans merci contre le fléau du terrorisme partout dans le monde ».
« Je vous saurais gré, à cet effet, de vous faire auprès des familles endeuillées, l’interprète de mes condoléances les plus attristées et de bien vouloir transmettre aux nombreux blessés, mes vœux ardents de prompts rétablissements », ajoute Faure Gnassingbé dans son message dont l’Agence Savoir News a obtenu copie.
Le président français a accusé samedi le groupe Etat islamique (EI) d’être responsable de cette vague d’attaques. Ce dernier a décrété un deuil national de trois jours.
Précisons que ces attaques surviennent dix mois après les attentats jihadistes de janvier contre l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo et un supermarché casher à Paris, qui avaient fait 17 morts, et ont été suivis de plusieurs autres attaques ou tentatives.
La dernière en date s’était produite le 21 août à bord d’un train à grande vitesse Thalys entre Bruxelles et Paris. FIN
Junior AUREL (avec AFP)
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