Fabrice PETCHEZI : « Nous allons emprunter les pistes déjà tracées et essayer d’apporter notre touche particulière »

Fabrice PETCHEZI

Fabrice PETCHEZI (directeur de publication du journal Le Libéral) a été élu à la tête de l’Observatoire togolais des médias (OTM), à l’issue de l’Assemblée générale tenue vendredi dernier à Lomé.

Ce dernier dirige un bureau exécutif composé de 5 membres pour un mandat de 2 ans.

Pour M. PETCHEZI approché par l’Agence Savoir News, la nouvelle équipe « empruntera les pistes déjà tracées et essayera d’apporter notre touche particulière ».

L’Observatoire a pour objectif notamment de défendre la liberté de presse, de faire respecter le Code de déontologie des journalistes du Togo et de protéger le droit public à une information libre, complète, honnête et exacte.

Il sanctionne également les violations par les médias, des dispositions du code de déontologie des journalistes au Togo, œuvre pour la confraternité entre les journalistes et encourage les journalistes et les organes de presse qui font preuve de professionnalisme.

Savoir News : Vous avez été élu à la tête de l’OTM ce vendredi,  quelles sont vos premières impressions?

Fabrice PETCHEZI : Elles sont bonnes mes premières impressions, tout en mesurant en même temps l’immensité de la tâche qui attend les autres membres et moi. Il faut reconnaître que le bureau précédent a été à la hauteur de la tâche et je crois que nous allons emprunter les pistes déjà tracées et essayer d’apporter notre touche particulière.

Quelles seront vos priorités à la tête de cette structure ?

Nos priorités, c’est l’objectif premier de l’OTM : veiller au respect du code de déontologie. La  presse togolaise s’est beaucoup améliorée il n’en demeure pas moins qu’on se remette perpétuellement en cause pour mieux faire. Nous prenons l’OTM en un moment donné où on s’achemine vers l’application du nouveau code de la presse et de la communication. C’est un autre enjeu, les questions de confraternité qui nous rattrapent parfois. Vous savez aussi que la presse paie aussi le lourd tribut de la crise sanitaire. Il faut y penser aussi.

Quel regard jetez-vous sur la presse en général et la presse privée en particulier et quels sont les défis ?

Comme j’essayais de le dire, la presse togolaise fait d’énormes efforts malgré la situation précaire dans laquelle elle végète. S’agissant de la quantité, on ne se plaint pas. Le défi ce situe au niveau de la qualité. Nous avons des références en télé, radio presse écrite et en ligne, et il faut aussi humblement reconnaître que nous devons nous former, nous  recycler. FIN

Propos recueillis par Ambroisine MEMEDE