Exclusion à l’UFC : « Un bon débarras », selon Djimon Oré

La crise interne qui secoue l’Union des Forces de Changement (UFC) de Gilchrist Olympio au lendemain des résultats des élections du 25 juillet, a connu une autre tournure lundi après-midi, quatre membres de ce parti ayant été exclus.

Djimon Oré, Nicodème Habia, Tsimessé Gbéya et Adjangba Théophile ont été définitivement exclus de l’UFC pour n’avoir pas répondu à une convocation à « comparaître » du bureau directeur de cette formation. Ces derniers se sont ouvertement opposés à l’entrée des personnalités de l’UFC au gouvernement, au lendemain des élections législatives, scrutin à l’issue ce parti n’a recueilli que 3 sièges de députés sur 91. Au total quatre personnalités de ce parti participent au gouvernement.

« Je crois que c’est un bon débarras. Car, il y a de quiproquo au sein de ce parti depuis plus de deux ans. Nos points de vue ne sont pas acceptés. Nous ne savons pas là où le président nous amène. S’il décide aujourd’hui de nous exclure, j’espère qu’il nous libère. Nous avons la conscience dégagée, nous allons continuer la lutte », a déclaré sur la radio privée Victoire Fm Djimon Oré.

Ancien ministre de la communication, ce dernier a été élu député lors des dernières législatives.

« C’est une expérience que je ne regrette pas. Mais, c’est une expérience que je n’ai pas voulu prolonger », a-t-il indiqué.

« L’accord signé en mai 2010 avec le parti au pouvoir a pris fin avec les élections législatives. Même si l’UFC doit maintenir son partenariat avec UNIR (parti au pouvoir), il faut un nouvel accord. Nous avons exigé un débat, mais ils ont refusé. Ils ont choisi la voie facile de nous exclure. Cela nous est totalement égal », a poursuivi M.Oré.

Selon lui, « il n’appartient pas au président national du parti de montrer le chemin qui mène à UNIR. Tous les militants savent comment appartenir à UNIR. C’est de cela qu’il s’agit ».

« Nous ne nous reprochons rien. C’est à eux de voir avec qui ils veulent composer au sein du parti. Car, après la crise de 2010, c’est moi qui ai réorganisé le parti. Le reliquat que nous avons aujourd’hui (après les législatives), c’est grâce à moi avec l’appui des autres collègues qui sont également exclus », a-t-il précisé.

M.Oré, a affirmé n’avoir aucune inquiétude pour son avenir politique au Parlement.

« Je n’ai pas d’inquiétude pour mon avenir à l’Assemblée nationale. Je suis élu, mandaté par une population pour parler en son nom pendant cinq ans. Je vais le faire, car je n’ai pas un mandat impératif », a-t-il martelé, en allusion aux neuf députés de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) – précédemment membres de l’UFC – exclus de l’hémicycle. FIN

Junior AUREL

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