Enlèvement des lycéennes au Nigeria : Wao-Afrique exige leur libération « immédiate » et « sans condition »

Les responsables de Wao-Afrique, une Ong œuvrant pour la promotion et la protection des droits de l’enfant, ont invité ce mercredi le groupe extrémiste Boko Haram au Nigeria à libérer « immédiatement » et « sans condition » les jeunes lycéennes enlevées depuis avril dernier.

Environ 276 lycéennes ont été enlevées le 14 avril à Chibok (nord-est), l’un des fiefs du groupe islamiste armé Boko Haram. Actuellement, quelques 200 sont encore détenues par des éléments de ce groupe.

Face aux professionnels des médias ce mercredi à Lomé, les responsables de l’Ong Wao-Afrique ont une fois encore crié très fort, pour « éveiller la conscience des uns et des autres sur le sort de ces filles, afin qu’elles retrouvent leurs parents ».

« Nous avons laissé l’opportunité aux autorités (au niveau régional et international) de mener des actions en vue de la libération de ces enfants. Et après 100 jours, nous trouvons qu’il y a de la lenteur.
Raison pour laquelle, nous avons décidé de mobiliser l’opinion nationale togolaise », a déclaré Cléophas Mally, Directeur de Wao-Afrique.

Au cours de la conférence, un groupe de jeunes pour la plupart des élèves et étudiants ont lâché trois pigeons, signe très symbolique, selon les responsables de Wao-Afrique.

« Ces pigeons ont pour mission d’aller au Nigeria, livrer deux messages : le premier message est destiné au gouvernement nigérian. Ils iront dire aux dirigeants nigérians de tout mettre en œuvre pour retrouver ces enfants et les libérer. Le deuxième message est pour le groupe Boko Haram. Ces pigeons leur diront d’avoir le cœur pour que ces enfants soient libérés, car ce sont des innocents qui n’ont rien à voir avec des revendications politiques ou religieuses », a souligné Cléophas Mally.

Rappelons que plusieurs associations et organisations de la société civile togolaises sont déjà montées au créneau ces derniers jours pour exiger la libération de ces jeunes lycéennes.

Précisons que les parents de ces jeunes lycéennes ont été reçus mardi par le président nigérian Jonathan Godluck, qui a une fois encore promis tout mettre en œuvre, afin qu’elles soient libérées. FIN

Edem Etonam EKUE

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