L’Ong Aides Sanitaires-Actions Sociales (ASAS) a organisé du 9 au 14 mars à Avétonou (environ 98 km à l’ouest de Lomé), une activité médico-sociale en faveur des personnes vulnérables et les malades des localités d’Agou (âgées de 2 à 65 ans), a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.
Cette action menée avec l’appui de ses partenaires Pionneers Togo et SEACOST Team, s’inscrit dans le cadre de son programme santé « Médecine Mobile Préventive ».
Environ 1.000 personnes ont été consultées et soignées. C’était l’occasion pour les initiateurs de dépister et de prendre en charge des personnes souffrants de Maladies Non Transmissibles (MNTs) telles que l’Hypertension Artérielle, le Diabète, l’hépatite B.
Toutefois une consultation générale a été également organisée pour la prise en charge de certaines maladies communautaires dont souffre la population cible notamment le paludisme simple, les dermatites, les conjonctivites allergiques, la cataracte et la hernie.
Cette activité s’inscrit dans le cadre de la célébration le 29 mars prochain de la journée de la bonne action (Good Deeds Day).
La mise œuvre de ce projet a été réalisée avec une équipe médicale de l’ONG et des professionnels de santé venus des Etats Unis d’Amérique. Cette équipe est cependant composée de sociologue de la santé, les médecins généralistes et spécialistes et de pharmaciens.
L’objectif est de permettre aux populations défavorisées et vulnérables, pour qui les soins de santé sont difficilement accessibles, de bénéficier de consultations médicales gratuites.
A travers cette action les initiateurs se proposent d’amener les populations à éviter l’automédication et les pratiques thérapeutiques dues au déficit de moyens de se faire consulter en cas de maladies ; de les sensibiliser sur les risques de santé et de réduire les décès liés aux complications de certaines pathologies et anticiper toutes complications de ces maladies.
Il s’agit également par cette action médico-sociale, d’offrir aux populations vulnérables des soins de santé et aussi leur permettre de bénéficier des médicaments qui pourront répondre aux différentes ou pathologies dont elles souffrent.
Pour docteur Djogbenou Koffi Etsoenam, responsable de l’équipe médicale de l’ONG ASAS a souligné que les pathologies opérables qu’ils ne peuvent pas prendre en charge sur les lieux, ont fait l’objet de discussion et d’explication avec les patients auxquels ils ont demandé de se rendre dans les Hôpitaux de référence pour une prise en charge adéquate.
Il a souligné que les actions humanitaires sont des actions très importantes, précisant qu’il faut vraiment venir dans les milieux ruraux pour constater la précarité dans laquelle vivent les populations.
« C’est en faisant ces bonnes actions que nous pouvons donner un peu d’espoir à ces populations vulnérables qui n’ont pas de moyens et de soutiens pour venir à bout de leur souffrance », a indiqué Dr. Djogbenou.
Aussi a-t-il invité par conséquent d’autres bonnes volontés et organisations non gouvernementales à leurs emboiter les pas, car dit-il il y beaucoup de problèmes dans les milieux ruraux.
Il a remercié les partenaires qui les accompagnent et les autorités pour leur appui.
Stéphane Fumey (chargé de communication et suivie évaluation à l’ONG) a invité les autres partenaires et acteurs sur le terrain à apporter leur soutien à la population vulnérable dans les milieux ruraux où il y a plus de problèmes.
Il a remercié les membres de l’équipe médicale qui étaient sur le terrain, plus précisément l’équipe américaine de SEACOST Team.
Il a demandé aux patients de respecter les prescriptions médicales et suivre la posologie qui leur a été recommandée.
« Ensemble nous pouvons arriver à une population saine et épanouie », a ajouté M. Fumey.
Rappelons que la journée de la bonne action a été créée en 2007 par une femme d’affaires philanthrope, Shari Arison, puis lancée et organisée par Ruach Tova, une ONG, qui fait partie de la fondation de la famille Ted Arison, la branche philanthrope du groupe Arison. FIN
De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE
