En fin de mission au Togo: Le diplomate japonais reçu par Faure Gnassingbé, « des projets de grande envergure » en exécution

Le président Faure Gnassingbé et le diplomate japonais.

Hiroshi Kawamura, l’ambassadeur du Japon en fin de mission au Togo, a fait ses « adieux » ce lundi au chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé, lors d’un entretien au Palais présidentiel à Lomé.

Ce dernier a surtout dressé le bilan des projets financés par son pays ces dernières années, notamment dans les domaines du développement à la base et des infrastructures.

« Nous avons développé des projets de grande envergure notamment la construction de deux ponts sur les rivières Kara et Koumongou ainsi que le projet relatif à l’aménagement du port de pêche de Lomé », a souligné le diplomate japonais à la sortie de l’entretien.

Les travaux de construction des ponts Koumongou (160 mètres) et Kara (120 mètres), ont été lancés en avril 2017 par le chef de l’Etat.

La réalisation de ces infrastructures s’inscrit dans le cadre d’une subvention globale de plus de 16 milliards de F.CFA obtenue par le Togo de l’Agence Japonaise de la Coopération Internationale (JICA) pour la construction de deux ponts.

Prévus pour durer 39 mois, les travaux sont confiés à l’entreprise japonaise Konoike Construction, sous le contrôle et la surveillance du cabinet japonais Central Consultant.

« L’autre action aussi importante de la coopération concerne l’appui du Japon au Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC) initié par le Président de la République », a précisé Hiroshi Kawamura.

Le PUDC — créé par décret présidentiel en janvier 2016 — est l’un des volets phares de la Stratégie pour la Croissance Accélérée et l’Emploi (SCAPE).

Doté d’une enveloppe de 155 milliards F.CFA (environ 258 millions de dollars) pour une période de 3 ans, le protocole d’accord portant sur son lancement a été signé à New York en février 2016 par le Président Faure Gnassingbé et Mme Helen Clark (Administrateur du PNUD).

Ce programme (exécuté par le PNUD) a pour objectifs de contribuer à l’amélioration significative des conditions de vie des populations vivant dans les zones peu ou mal desservies par les infrastructures et services sociaux et économiques de base. FIN

Junior AUREL