Élections: Têko Mawuli Koudouovoh nommé à la tête de la FOSE/2018

Le commissaire divisionnaire de police Têko Mawuli Koudouovoh.

Le commissaire divisionnaire de police Têko Mawuli Koudouovoh (Directeur général de la police nationale) a été nommé mercredi soir, commandant de la Force Sécurité Élections (FOSE)/2018, selon un décret pris en conseil des ministres.

Ce dernier a déjà dirigé la « Force Sécurité Élections Législatives » (FOSEL/2013). Mikidjiébe Balate (commissaire divisionnaire de police) et Saparapa Ibouraïma (Lieutenant-Colonel de la gendarmerie) sont nommés respectivement Commandant adjoint-police de la FOSE et Commandant adjoint-gendarmerie de la FOSE.

La FOSE, composée de 8.000 gendarmes et policiers, a pour mission de « maintenir la paix, assurer la sécurité ainsi que la libre circulation des personnes et des biens sur l’ensemble du territoire national avant, pendant et après les élections de 2018 ».

Depuis quelques années, il a été toujours créée une « Force de sécurité », expérience qui a fait école dans certains pays de la sous-région, lors des élections.

La FOSE 2018 a également pour mission de « prendre toutes les mesures pour maintenir ou rétablir l’ordre public en relation avec l’organisation des élections durant toutes les phases des processus électoraux notamment le recensement, la campagne, les opérations de vote, le dépouillement et la proclamation des résultats ».

Elle doit aussi « assurer la sécurité des lieux de meetings ou de manifestations publiques pendant la campagne électorale, des bureaux de vote, des candidats, des commissions électorales, des chefs de partis politiques, ainsi que du matériel électoral, en observant la plus stricte neutralité à l’égard de tous ».

La création et le déploiement de la +Force Sécurité Élections 2018+ ne remet pas en cause les missions traditionnelles dévolues aux forces de défense et de sécurité.

Précisons que les législatives sont prévues le 20 décembre, conformément à la feuille de route des chefs d’État de la Cédéao, pour une sortie de crise au Togo.

La Commission électorale nationale indépendante (Céni) a également annoncé la tenue des élections locales et d’un référendum le 16 décembre.

Le recensement électoral a démarré depuis lundi, opération boycottée par la coalition de l’opposition qui exige notamment la recomposition du bureau de la commission électorale et la reprise totale de toutes les activités menées par ladite Institution.  FIN

 

Ambroisine MEMEDE