Élaboration de la politique nationale de la recherche : Professeurs de l’université de Kara et acteurs multi-secteurs formés à Kara

Les professeurs de l’université de Kara  et acteurs multi-secteurs venus des régions centrales, Savanes et Kara sont en formation à Kara (environ 420 km au nord de Lomé) dans le cadre d’un atelier régional de consultation  pour l’élaboration de la Politique nationale de la recherche (PNR), a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.

Depuis 2016, le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche est engagé dans le processus d’élaboration de la politique nationale de la recherche.

Fondé sur une méthodologie participative et co-constructive, l’atelier de Kara a pour objectif de permettre à tous les secteurs de la vie socio-économique, politique et culturelle, de participer à l’élaboration de ladite politique, ceci en vue d’aboutir à un document qui requiert l’assentiment de tous.

De façon spécifique, il s’agit au cours de cet atelier, de présenter la première mouture du document de la PNR aux participants et de recueillir leurs analyses et suggestions.

Selon Professeur Kokou Kouami (directeur  national de la recherche), « il s’agit de donner une vision sur ce que l’État veut qu’on fasse en matière de recherche ».

Le préfet (au milieu)

« Nous avons aujourd’hui un document de référence qui est le Plan national de développement (PND), qui retrace les grandes lignes de cette politique. Donc il s’agit d’une politique nationale de la recherche qui veut se mettre au service des acteurs », a-t-il poursuivi.

Professeur Kouami n’a pas manqué de relever l’importance d’une politique nationale de la recherche.

En ouvrant les travaux, le préfet de la Kozah, le colonel Bakali Hèmou Badibaou s’est d’abord réjoui du choix de la ville de Kara pour abriter cet important atelier.

« La recherche est une activité intimement liée au développement et s’inscrit convenablement dans le PND puisqu’elle aboutit à l’émergence », a-t-il souligné.

Le préfet a exhorté les participants à faire une analyse minutieuse du document soumis à leur appréciation, en vue de ressortir les insuffisances et surtout faire des propositions, afin d’enrichir le document final.

« Ce n’est pas aisé de faire la recherche », a précisé Colonel Bakali, avant de féliciter le ministère de l’enseignement supérieur pour cette initiative. FIN

 

De Kara, Peter MALOUMBA