Economie: Les 11emes journées de l’Association cotonnière africaine (ACA) prévues du 21 au 23 mars à Lomé

Les 11èmes journées de l’Association cotonnière africaine (ACA) se tiendront à Lomé du 21 au 23 mars dans la capitale togolaise, ont annoncé jeudi lors d’une conférence de presse, des responsables de ladite Association.

C’est un grand hôtel de Lomé qui a servi de cadre à cette conférence animée par Fayala Adéyèmi, secrétaire permanent de l’ACA et Kokou Djagni, le Directeur général de la Nouvelle Société Cotonnière du Togo (NSCT).

C’est la première fois que le Togo abritera ces journées de l’ACA. Les 10e journées de l’Associations se sont déroulées en mars 2012 au Zimbabwé.

Le secteur cotonnier apporte à de nombreux pays africains des revenus, des emplois et des devises. Il constitue un puissant facteur d’industrialisation et donc un moteur essentiel de développement pour ces pays producteurs de coton du continent.

Au Togo, le coton est une culture stratégique pour l’économie. Le Coton est le deuxième produit d’exportation du Togo, après le phosphate et le premier produit agricole d’exportation. En année normale, il occupe directement près de 275.000 producteurs et fait vivre, directement ou non, près de 2,5 millions de personnes sur les 6 millions d’habitants que compte le pays. Il est de ce fait, un important facteur de lutte contre la pauvreté en milieu rural.

Selon Fayala Adéyèmi, le secrétaire permanent de l’ACA, les journées de l’ACA constituent un évènement international qui regroupe chaque année, un minimum de 200 délégués membres et invités en provenance d’Afrique, d’Europe et des Amérique ».

« Il représente un cadre incontournable d’échanges et de partage d' »expériences sur les questions d’intérêts communs aux filières cotonnières. Il offre également de nombreuses opportunités d’affaires pour le pays hôte. Il est meublé de conférences, de communications et de l’Assemblée générale annuelle de l’ACA », a-t-il souligné.

« Au-delà de l’intérêt que ces journées suscitent au sein des professionnels de coton, la rencontre de Lomé offre de nombreuses opportunités de relations d’affaires pour le pays hôtes. Ce rendez-vous mérite d’être organisé avec un grand soin (…) », a indiqué Fayala Adéyèmi.

Les débats porteront sur le thème principal qui tourne autour de l’idée: » comment faire pour que l’Afrique puisse attendre une production annuelle de 5 millions de tonnes de coton d’ici 2022″.

Actuellement, la production annuelle est estimée à 1,5 millions de tonnes contre une production mondiale de plus de 25 millions de tonnes. Au Togo, la production pour la campagne 2011/2012, est estimée à 79.000 tonnes. Pour ce qui concerne la campagne 2012/2013, il est envisagé une production de 95 000 tonnes de coton graine.

Par ailleurs, le Togo a élaboré une nouvelle vision pour sa filière du coton, afin d’atteindre 200.000 tonnes à l’horizon 2022.

Pour le Directeur général de la Nouvelle Société Cotonnière du Togo (NSCT), le choix du Togo pour abriter cette rencontre n’est pas un fait de hasard. « Il y a déjà la forte implication de la filière cotonnière togolaise dès le départ et mon pédecesseur a joué un grand rôle dans l’Association. Il y a ensuite le climat dans le pays en ce moment. Pour un tel évènement, cela nécessite une forte implication de part et d’autre et la NSCT s’y emploie. Mais il y a également l’implication des autorités du pays qui nous accompagnent dans l’organisation de l’évènement ».

Cinq grands sous-thèmes seront développées durant les assises de Lomé: « la situation mondiale du coton sur les dix dernières années et perspectives à l’horizon 2022: quelle place pour l’Afrique? », « Quelles stratégies engagées par l’ACA pour atteindre les 5 millions de tonnes de coton fibres à l’horizon 2022? », « la filière cotonnière togolaise: historique, évolution et perspectives d’avenir », « Analyse des facteurs socio-politiques, géographiques et économiques qui influent sur la production cotonnière en Afrique et comment limiter les risques? », « Analyse des forces et faiblesses des mécanismes de fixation du prix d’achat du coton graine aux producteurs, mis en œuvre au cours des trois dernières campagnes ».

Rappelons que l’ACA a été créé en juin 2002 à Abidjan. Basée à Cotonou, cette Association a pour mission d’assurer la défense et la promotion du coton africain dans le respect des règles du commerce international en contribuant à améliorer la productivité, la qualité, la compétitivité et la valorisation du coton africain dans une perspective de développement durable. FIN

Junior AUREL

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