Eco : De jeunes et femmes entrepreneurs formés à Kara par l’ARMP

La table d'honneur à l'ouverture des travaux

Des jeunes et femmes entrepreneurs de la zone 3 – selon la subdivision de l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP) – ont entamé lundi deux jours de formation à Kara (environ 420 km au nord de Lomé) sur le thème « Environnement des marchés publics et préparation des offres », a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.

En effet en 2018, le chef de l’État togolais Faure Gnassingbé a décrété l’octroi de 25% des marchés publics aux jeunes et aux femmes entrepreneurs. Depuis lors, l’autorité de régulation des marchés publics et ses partenaires (la Direction Nationale du Contrôle des Marchés Publics et le Fonds d’Appui aux Initiatives Économiques des Jeunes /FAIEJ)  multiplient des formations à l’endroit de ces jeunes et femmes entrepreneurs, afin de leur donner les outils nécessaires qui vont leur permettre de décrocher ces 25% des marchés.

Pour cette année 2021, plus de 4.000 jeunes et femmes entrepreneurs se sont inscrits pour ce programme présidentiel, d’où l’organisation de cette formation dans les trois zones : Lomé, Atakpamé et Kara.

Pour le conseiller en communication du DG de l’ARMP Kpemoua  Mandjabita, « l’ARMP et ses partenaires s’emploient à leur donner les outils les plus appropriés pour être à même de participer à ces marchés publics », vu que « la question des marchés publics est assez complexe et nécessite qu’on s’y prépare, qu’on apprenne et qu’on soit aguerris ».

Vue partielle des participants

« L’ARMP et ses partenaires s’évertuent pour préparer ces jeunes et femmes pour leur permettre de ne pas être en marge de tout ce qui se passe dans le pays », a-t-il souligné.

Dans son allocution, Aftar Touré Morou (directeur général par intérim de l’ARMP) a estimé qu’à l’issue de cette formation, ces jeunes et femmes devront être à même « d’indiquer les sources et les stratégies d’accès aux informations relatives aux marchés publics, ainsi que les droits et devoirs des acteurs privés de la commande publique, définir les conditions d’éligibilité et de participation aux appels à concurrence, d’analyser les besoins exprimés dans les dossiers d’appel à concurrence, d’identifier et d’apprécier les critères d’attribution des marchés publics etc… ».

De son côté, le préfet de la Kozah, le colonel Bakali Badibaou a rendu un hommage au chef de l’État pour les 25% des marchés publics et a exhorté les participants à plus d’attention, afin de parvenir à saisir cette opportunité. FIN

De Kara, Peter MALOUMBA