Droits, estime de soi et compétences en gestion : Des femmes handicapées, mères d’enfants handicapés et les personnes vulnérables du canton de Kuma, formés à Kpalimé

Des femmes handicapées et des mères d’enfants handicapés ainsi que des personnes vulnérables du canton de Kuma ont participé ont été bien outillés jeudi à Kuma-Tsamé (environ 123 km au nord de Lomé) sur leurs droits, l’estime de soi et les compétences en gestion.

La rencontre a été organisée par l’Union des Personnes Handicapées Physique et des Personnes valides pour le Développement Social (UHPPVDS), en collaboration avec  cette rencontre l’Association pour la promotion de la femme handicapée au Togo (APROFEHTO), grâce à l’appui technique et financier de Christoffel-Blindenmission (CBM).

Elle s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet Femme Handicapée en Action pour l’Inclusion au Togo (FHAIT).

L’objectif est de former dix femmes handicapées, dix mères d’enfants handicapés et dix autres personnes vulnérables incluses du Canton de Kuma sur leurs droits, l’estime de soi et les compétences en gestion ainsi que sur la nécessité pour tous de participer pleinement au processus de développement des localités.

Il s’agit de former les participantes sur les droits des femmes handicapées et mères d’enfants handicapés sur la nécessité pour chacun de comprendre que le handicap doit être l’affaire de toutes et tous ; de renforcer leur compétences sur comment ils doivent avoir confiance en soi ainsi que sur le mécanisme inclusif de la méthodologie Gestion d’Epargne et de Crédit (GEC) et AVEC (Adakavi) qu’on peut adopter pour améliorer ses conditions de vie et à se prendre en charge par ses propres efforts.

A terme, il sera question d’autonomiser ces femmes handicapées, mères des enfants handicapés et les personnes vulnérables.

Au cours de la formation, il y a eu d’abord un rappel sur la notion de handicap et comment elle est conçue dans les différentes communautés, ensuite ils se sont appesantis sur les droits des personnes handicapées, l’estime de soi et sur les compétences en gestion.

A travers ces modules, les participantes ont été amenés à reconnaître leurs droits et devoir, comment elles doivent valoriser leurs droits et se valoriser dans leur société, parce que l’objectif final est de susciter leur participation au développement de la commune, et comment doivent-elles se prendre pour exercer des activités génératrice de revenus afin de prendre en charge leurs enfants, de se prendre en charge et de contribuer au développement de leur communauté.

A l’occasion, le directeur exécutif de l’Union des Personnes Handicapées Physique et des Personnes valides pour le Développement Social O’Cloo Paul a rappelé les discriminations dont sont victimes femmes handicapées et les mères des enfants handicapés pour la simple fait qu’elles n’ont pas pu avoir accès à l’éducation, à l’apprentissage.

Il a souhaité que ces personnes soient conscientisées et accompagnées par des formations : « les mères des enfants handicapés sont des gens valides capables de mener des activités génératrices de revenus ».

Le directeur exécutif  d’UHPPVDS a exhorté la communauté à accepter ces personnes en les intégrant dans leur plan de développement, afin de les amener  à participer aux débats et à prendre en compte leurs besoins par rapport aux programmes qui se font.

Il a encouragé les participants à prendre leur destin en main et souhaité qu’à chaque fois que les autorités organisent des programmes de développement, qu’elles  pensent toujours aux personnes handicapées en les incluant. FIN

De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE