Doing Business 2015/ Togo parmi les 10 meilleurs « pays réformateurs » : « Nous ne devons pas dormir sur nos lauriers », avertit Mme Legzim-Balouki

Le Togo ne doit pas dormir sur ses lauriers, après les résultats enregistrés dans le rapport +Doing Business 2015+, consacrant les multiples efforts fournis ces dernières années, favorables à l’activité commerciale.

« Ce n’est pas parce que nous avons atteint un certain niveau que nous devons maintenant dormir sur nos lauriers », a avertit Mme Bernadette Legzim-Balouki, ministre du commerce et de la promotion du secteur privé.

Le Togo a gagné huit places dans le rapport « Doing Business 2015 », rendu public ce mercredi par le Groupe Banque mondiale, passant de la 157è place en 2014 à la 149è place sur les 189 économies étudiées.

Le Togo fait partie des 10 meilleurs « pays réformateurs » qui ont mis en œuvre un total de 40 réformes facilitant la pratique des affaires. Parmi ces dix pays figurent cinq pays d’Afrique francophone (Bénin, la Côte d’Ivoire, la République Démocratique du Congo, le Sénégal et le Togo).

Le Togo a enregistré une amélioration continue de son rang: avec un gain de cinq places dans le classement Doing Business 2013 puis de deux places dans celui de 2014, le Togo se place parmi les neuf pays africains ayant opéré le plus de réformes au cours des cinq dernières années.

Selon ce rapport, le Togo est classé 3eme de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA).

« Il y a des pays qui ne cessent également de se battre pour améliorer leur rang. Et si nous ne faisons rien pour maintenir ce qui est déjà acquis et l’améliorer, les autres vont nous dépasser », a souligné Mme Legzim-Balouki.

« Donc, nous devons revisiter tout ce qui n’a pas été bien fait et prendre des dispositions pour améliorer ce qui est déjà fait », a souligné la ministre.
Précisons que « Doing Business » est l’une des publications phares du Groupe de la Banque mondiale qui analyse les réglementations des affaires qui s’appliquent aux entreprises au cours de leur cycle de vie, y compris les phases de création, d’expansion et de clôture.

+Doing Business+ présente des indicateurs quantitatifs sur la réglementation des affaires et la protection des droits de propriété de 189 pays. Ce rapport mesure les réglementations affectant 11 domaines de la vie d’une entreprise.

Dix de ces domaines sont inclus dans le classement de cette année sur la facilité de faire des affaires : création d’entreprise, octroi de permis de construire, raccordement à l’électricité, transfert de propriété, obtention de prêts, protection des investisseurs minoritaires, paiement des impôts, commerce transfrontalier, exécution des contrats et règlement de l’insolvabilité.

+Doing Business+ mesure également la régulation du marché du travail, ce qui n’est pas inclus dans le classement de cette année.

« Doing Business »ne mesure pas tous les aspects de l’environnement réglementaire qui sont importants pour les entreprises et les investisseurs.

Par exemple, le rapport ne prend pas en compte la sécurité, la stabilité macroéconomique, la corruption, le niveau de formation ou la robustesse des systèmes financiers. FIN

Edem Etonam EKUE

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