Dodzi Kokoroko : « Notre ministère a énormément évolué en qualité de travail produit »

Dodzi Komla Kokoroko

Le ministère des enseignements primaire secondaire technique et de l’artisanat a « énormément évolué en qualité de travail produit », a affirmé Dodzi Komla Kokoroko, ministre en charge dudit département lors d’une émission spéciale sur la chaîne de télévision nationale.

Ce dernier est largement revenu sur les dispositions prises par le gouvernement pour une bonne rentrée académique.

Plus de 3 millions d’élèves ont repris ce lundi, le chemin des classes sur l’ensemble du pays, après plus de deux mois de vacances.

Dans un tweet, le chef de l’État togolais Faure Gnassingbé a insisté sur un « enseignement de qualité à la jeunesse ».

« Nous poursuivrons les réformes dans le secteur éducatif pour offrir un enseignement de qualité à la jeunesse togolaise et la préparer à être pour notre pays une relève citoyenne, compétente et performante », a-t-il précisé.

Pour le ministre des enseignements primaire, secondaire technique et de l’artisanat son département « a énormément évolué en qualité de travail produit. Sur les deux dernières années, le ministère s’est doté de beaucoup d’outils ».

Dodzi Kokoroko a d’abord mis l’accent sur +l’équivalent temps plein+, un outil qui a permis à son département de maîtriser les charges statutaires de chaque enseignant.

« Et les enseignants qui n’ont pas la complétude de leurs charges statutaires, sont appelés à les compléter dans d’autres établissements dans le cadre de leur périmètre pédagogique », a-t-il souligné.

Des élèves ce lundi 26 septembre 2022

Ce dernier a également souligné l’outil de gestion des enseignants volontaires, « ce qui nous permet d’en finir avec le renchérissement et d’avoir un chiffre réel ». « Au 1er janvier 2022, on nous disait qu’il y avait 14.600 enseignants volontaires. Au 1er janvier 2023, nous aurons 6.800 enseignants volontaires », a-t-il précisé, vantant la « qualité du travail qui se fait ».

Toujours des chiffres

Ce lundi, 9.107 établissements scolaires (préscolaire, jusqu’au lycée) ont ouvert leurs portes au Togo, a souligné le ministre.

A en croire ce dernier, ce travail prend substantiellement en compte les exigences de la carte scolaire : « Si, on devrait appliquer ces exigences de la carte scolaire à l’état brut, je vous dirai qu’aujourd’hui, 56% de nos établissements du préscolaire, 70% du primaire, 34% au collège et 12% au lycée ne respectent pas les normes de la carte scolaire ».

Au total, 38.867 enseignants ont démarré cette rentrée (secondaire, primaire, enseignement général et technique).

« Et l’apport du dernier concours a été d’un grand secours. Avec les reçus du concours et les mises à disposition de l’école normale supérieure, nous nous retrouvons avec 3.675 enseignants qui viennent renforcer le système éducatif », s’est-il réjoui.

Chaque année, en tenant compte des retraites, des abandons, des malades et autres, le système aura toujours besoin, à la régulière, de 1.700 enseignants.

Notons que cette rentrée académique qui intervient dans un contexte économique mondial d’inflation généralisée, est marquée au Togo par la combinaison de plusieurs allègements destinés à soulager les parents d’élèves et des mesures de renforcement du système éducatif pour des performances accrues.

Une subvention de 2,5 milliards de F.CFA sera allouée à l’acquisition des manuels d’écriture et de lecture pour les élèves de l’enseignement primaire. D’autres allègements sont plus ou moins contenues dans les autres mesures prises par le chef de l’État. FIN

Junior AUREL