Des militants et sympathisants de l’OBUTS encore au rendez-vous ce « 26 » pour leurs prières mensuelles

Des militants et sympathisants de l’Organisation pour Bâtir dans l’Union un Togo Solidaire (OBUTS, opposition) de l’ancien Premier ministre Agbéyomé Kodjo se sont encore retrouvés ce mercredi pour leur traditionnelle « journée de jeûne et de Prières » de chaque « 26 » du mois, a constaté l’Agence Savoir News.

Agbéyomé Kodjo était également présent à cette séance de prières qui a duré plus de quatre heures d’horloge.

C’est la 9e fois que des militants et sympathisants de l’OBUTS se retrouvent pour cette « journée de prières, d’humilité et de jeûne pour la repentance des péchés et la réconciliation du peuple togolais avec lui-même et avec Dieu ».

« En célébrant ce jour la neuvième édition de la journée de jeûne et de prière pour le Togo, nous parvenons ainsi à la 9ième heure de notre via dolorosa collective.

C’est l’heure de l’accomplissement de la destinée glorieuse de notre Nation conformément à la prophétie de l’Eternel bien avant sa naissance », a déclaré Agbéyomé Kodjo.

Selon lui, la 9ième heure est « symboliquement une clé qui ouvre le passage du monde concret au monde spirituel, et introduit dans la providence céleste. La terre promise n’est qu’une promesse que Dieu fit à Moise ».

« Il l’a rendit possible à la 9ième heure. C’est à la 9ième heure que Dieu tout fut accompli lors de la crucifixion, le déchirement du voile du temple avec l’accès de l’Humanité au Saint des Saints, Dieu qui aime tant les hommes et veut les sauver à tout prix. Oui, cette neuvième édition de la journée de jeûne et de prière pour le Togo marque symboliquement la +pâque togolaise+: le passage du Peuple togolais à la Terre promise par Dieu conformément à la prophétie de 1944 », a souligne M.Kodjo.

Le président de l’OBUTS n’a pas passé silence l’actualité politique nationale et internationale.

« Le mois écoulé est essentiellement marqué par des meurtres rituels sur des jeunes filles à Lomé (Agoé), la poursuite des auditions de la CVJR à travers le pays où des bourreaux se posent en victimes et menacent de traduire en justice ceux qui ont subi leurs exactions, la polémique consécutive à la décision de la Cour de justice de la CEDEAO sur l’affaire des députés apparentés ANC exclus de l’Assemblée nationale, le dialogue au sein du CPDC, la dissolution du RPT avec la mise sur les fonts baptismaux d’un nouveau parti politique au service de la dictature néocolonialiste, la grève des étudiants à l’Institut national de la jeunesse et des sports (INJS), et des assignations tous azimuts contre la presse privée »,a-t-il rappelé.

« A ce jour, le dialogue au sein du CPDC piétine car aucun sujet majeur n’a fait l’objet d’aucune décision. Et pour ne rien arranger, le pouvoir peine à doter cette instance d’une structure dirigeante pour l’adoption d’un calendrier de travail au regard des taches urgentes à accomplir pour décrisper la tension politique dans le pays, et bien préparer les prochaines consultations électorales », a estimé Agbéyomé Kodjo.

Pour l’actualité internationale, il a abordé plusieurs sujets notamment la crise libyenne.

« Tout en tirant les leçons nécessaires de la tragédie libyenne, OBUTS s’associe à la douleur de la famille, et encourage les nouvelles autorités de la Libye à la plus grande transparence pour déterminer les circonstances dans lesquelles le Guide a trouvé la mort », a-t-il poursuivi..

L’OBUTS « souhaite vivement que le respect des droits de l’homme pour lequel la Libye est en ruine aujourd’hui soit consacré par les nouvelles autorités politiques, et que la réconciliation nationale préside à la reconstruction du pays ».

Rappelons que l’OBUTS est l’une des grandes formations politiques de l’opposition togolaise.

Edem Etonam EKUE

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